Go to main content
5

L'Opéra de la terreur (Evil Dead)

É.-U. 2013. Drame d'horreur de Fede Alvarez avec Jane Levy, Shiloh Fernandez, Jessica Lucas. Dans un chalet isolé en forêt, une jeune toxicomane, son frère et leurs amis libèrent des forces maléfiques qui prennent possession de leurs âmes. Remake prosaïque et sanglant d'un film-culte fondé sur la suggestion. Intrigue prévisible. Réalisation nerveuse. Interprétation limitée. (sortie en salle: 5 avril 2013)

16 ans + (violence, horreur)
5

L'Opéra de la terreur (Evil Dead)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2013. Drame d'horreur de Fede Alvarez avec Jane Levy, Shiloh Fernandez, Jessica Lucas.

Dans un chalet isolé en forêt, une jeune toxicomane, son frère et leurs amis libèrent des forces maléfiques qui prennent possession de leurs âmes. Remake prosaïque et sanglant d'un film-culte fondé sur la suggestion. Intrigue prévisible. Réalisation nerveuse. Interprétation limitée. (sortie en salle: 5 avril 2013)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Dans un chalet isolé en forêt où elle est venue faire une cure de désintoxication, Mia, accompagnée de son frère David et de leurs amis Eric, Olivia et Nathalie, découvre dans la cave des dépouilles d'animaux, ainsi qu'un livre ancien. Lisant à voix haute des incantations contenues dans le mystérieux ouvrage, Eric libère le démon de la forêt, qui prend possession de l'âme de Mia. Pour un temps, tous croient que la jeune toxicomane est victime des effets de la cure. Mais lorqu'Olivia est possédée à son tour et tente de tuer Eric, David et Natalie prennent conscience de la gravité de la situation. Comment les délivrer du mal? Selon les indications contenues dans le livre, David devrait sacrifier sa propre soeur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Uruguayen Fede Alvarez reprend de façon toute prévisible les grandes lignes du EVIL DEAD de Sam Raimi, sorti en 1981. À la différence que le cinéaste et ses coscénaristes (dont l'auteure de JUNO Diablo Cody) ont incorporé à la trame des kilolitres d'hémoglobine inutiles pour en faire un spectacle gore digne des plus sanglants "torture porns" tels SAW et HOSTEL. De l'aiguille à la tronçonneuse en passant par les clous et les éclats de miroir, tout dans ce spectacle grand-guignolesque devient prétexte à découper la chair des malheureux personnages. Alors que l'original tirait avantage de sa facture fauchée pour forger un climat d'angoisse, la réalisation nerveuse et le montage syncopé de celui-ci créent une tension artificielle - pourtant bien instaurée par la lumière glauque au premier acte - qui noie le poisson. L'interprétation limitée des jeunes acteurs, dont la pauvre Jane Levy qui multiplie grimaces et contorsions, n'améliore en rien l'ensemble dénué de l'humour qui constituait, là encore, une des principales forces du film original.

Texte : Manon Dumais

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3