Afr.S. 2013. Film d'animation de Anthony Silverston . Un jeune zèbre à demi-rayé part à la recherche d'une source magique qui, selon une vieille légende, lui redonnerait toutes ses rayures. Récit initiatique simpliste prônant l'acceptation de soi et la différence. Personnages secondaires attachants. Gags inégaux. Rythme lent. Décors spectaculaires. Animation manquant parfois de finesse.
Un jeune zèbre à demi-rayé part à la recherche d'une source magique qui, selon une vieille légende, lui redonnerait toutes ses rayures. Récit initiatique simpliste prônant l'acceptation de soi et la différence. Personnages secondaires attachants. Gags inégaux. Rythme lent. Décors spectaculaires. Animation manquant parfois de finesse.
Destiné au public des 5 à 8 ans, ce récit initiatique prônant l'acceptation de soi et des autres bénéficie de décors spectaculaires et de personnages secondaires attachants. Malheureusement, les gags ne sont pas toujours drôles, les rares chansons se révèlent peu entraînantes et le rythme se fait beaucoup trop lent. L'animation est de qualité, mais elle manque par moments de finesse dans les détails. Les petits trouveront assurément leur compte avec ces gentilles aventures, mais les plus grands (et leurs parents) risquent de s'ennuyer ferme devant cette production molle, simpliste et moralisatrice qui rappelle, à la limite du plagiat, THE LION KING et la série des MADAGASCAR.
Texte : Olivier Lefébure
Guy Lodge - Variety
Character movement occasionally has a stiff, disconnected quality, but the animators distinguish themselves with the weathered richness of their geographically unmistakable setting.
Jérémie Couston - Télérama
(...) l'hymne à la tolérance se double de scènes plus moqueuses sur le folklore sud-africain: le rugby; (...) ou le business des safaris, avec des animaux «sauvages» qui prennent la pose lors du passage des 4 × 4... À noter, en plus de l'autodérision, un casting vocal de premier choix.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Rien de très original dans ce film d'animation, mais le discours écologique et les personnages secondaires, aussi timbrés qu'attachants, devraient donner des envies d'aventures aux plus jeunes.
Renaud Baronian - Le Parisien
Le scénario de KHUMBA s'enlise dans la lenteur, ses gags ne font pas toujours rire, et on a souvent du mal à s'y retrouver au milieu [des] zèbres. (...) Surtout, le film rappelle trop l'univers de la série des MADAGASCAR, dont il est (...) loin d'atteindre le niveau.
Noémie Luciani - Le Monde
Si l’alternance séquences d’actions-sketches fonctionne dans les grandes lignes de manière assez réjouissante, KHUMBA (...) a cru pouvoir se contenter d’un scénario-type de récit initiatique. (...) Les décors spectaculaires (...) et un travail d’animation parfois (...) inspiré (...) devraient cependant permettre aux petits d’y trouver leur compte.