Fr. 2013. Comédie de Agnès Obadia avec Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Bérengère Krief. Une célibataire presque trentenaire fait croire à son entourage qu'elle s'installe au Brésil afin d'y épouser un riche chirurgien. Adaptation lourdaude d'une bande dessinée de Pénélope Bagieu. Personnages antipathiques. Réalisation impersonnelle. M. Berry enjouée. (sortie en salle: 4 juillet 2014)
Une célibataire presque trentenaire fait croire à son entourage qu'elle s'installe au Brésil afin d'y épouser un riche chirurgien. Adaptation lourdaude d'une bande dessinée de Pénélope Bagieu. Personnages antipathiques. Réalisation impersonnelle. M. Berry enjouée. (sortie en salle: 4 juillet 2014)
Cette adaptation lourdaude et libre d'une bande dessinée de Pénélope Bagieu confirme ce que ROMAINE PAR MOINS 30 annonçait. À savoir que la comédie sentimentale n'est pas le genre de prédilection d'Agnès Obadia. Alors que l'héroïne de Bagieu évolue dans de courtes histoires sans réel fil conducteur, la cinéaste et sa coscénariste lui ont concocté un récit rassemblant les pires clichés de la comédie sentimentale, personnages unidimensionnels et revirements télégraphiés en proue. Du coup, l'ensemble évoque un SEX AND THE CITY pour adolescentes peu exigeantes ou un BRIDGET JONES'S DIARY des pauvres. À la différence que JOSÉPHINE manque de tout ce qui animait ces modèles: couleur, cocasserie, esprit, rythme. Défendant une héroïne antipathique, l'enjouée Marilou Berry se tire malgré tout d'affaire. On aurait cependant souhaité que Medhi Nebbou, dans la peau du prince charmant effacé et inconsistant, brûle du même feu.
Texte : Manon Dumais
Fabien Deglise - Le Devoir
Sans surprise, l’adaptation au grand écran proposée ici par Agnès Obadia, avec la complicité pétillante de Marilou Berry dans le rôle-titre, révèle cette filiation dès les premières minutes en lustrant l’objet littérature imaginé par Pénélope Bagieu là où il le faut (...)
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Marylou Berry [interprète du personnage de Joséphine), fille de Josiane Balasko et du sculpteur Philippe Berry (...), utilise le même genre de ressorts comiques que sa mère, jouant sur un physique bourru - et un language coloré - pour faire passer son humour.
Nadia Roch - Ciné-Feuilles
(...) cette comédie est (...) sympathique, mais elle manque de piment. (...) Les situations rocambolesques sont parfois comiques. (...) Une certaine vulgarité dans les dialogues dérangera les plus sensibles.
Chloé Rolland - Les Fiches du Cinéma
(...) le scénario, outre qu'il soit très convenu, est (...) assez peu plausible. Ses incohérences s'estompent certainement plus facilement dans les interstices des bulles de BD.
Norbert Creutz - Le Temps / Sortir
[Ce] magma de clichés stupide, vulgaire et à peine mis en boîte [est un] pathétique démarquage de BRIDGET JONES. (...) Quant à Marilou Berry, la voilà bien loin de ses débuts prometteurs dans COMME UNE IMAGE.
Julien Welter - L'Express
(...) l'histoire ne réinvente pas le genre de la comédie romantique au féminin. Au détour des sentiers rebattus, le scénario dévoile pourtant un certain savoir-faire. (...) le récit peine parfois aux entournures, mais le tout se regarde sans déplaisir.