É.-U. 2013. Drame biographique de John Ridley avec Andre Benjamin, Hayley Atwell, Imogen Poots. En 1966, le guitariste américain Jimi Hendrix se rend à Londres dans l'espoir d'y faire carrière. Évocation bavarde des débuts du légendaire musicien. Trame sonore décevante. Réalisation compétente. Interprétation honnête d'A. Benjamin. (sortie en salle: 24 novembre 2014)
En 1966, le guitariste américain Jimi Hendrix se rend à Londres dans l'espoir d'y faire carrière. Évocation bavarde des débuts du légendaire musicien. Trame sonore décevante. Réalisation compétente. Interprétation honnête d'A. Benjamin. (sortie en salle: 24 novembre 2014)
Hormis l'interprétation honnête du rappeur et comédien André Benjamin (FOUR BROTHERS, BATTLE IN SEATTLE) dans le rôle central, les fans de Jimi Hendrix trouveront peu de satisfaction dans cette évocation bavarde des débuts du légendaire musicien. Campé à New York et à Londres, relaté sur une année, le récit se concentre davantage sur les tribulations sentimentales de l'artiste que sur ses aspirations artistiques. Soutenu par une reconstitution d'époque satisfaisante, laquelle transforme Dublin en "swinging London", JIMI : ALL IS BY MY SIDE bénéficie également de l'insertion ponctuelle de films d'archives. En plus d'illustrer l'esprit de l'époque, ces scènes apportent un certain souffle à cette suite de huis clos étouffants dans des clubs sombres et des chambres d'hôtel bordéliques. Enfin, si la mise en scène de John Ridley, réalisateur de COLD AROUND THE HEART et scénariste de 12 YEARS A SLAVE, s'avère compétente, elle ne parvient pas à faire oublier l'absence - pour des raisons légales - des succès de Hendrix. Seule une reprise de "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" des Beatles vient rehausser la décevante trame sonore.
Texte : Manon Dumais