É.-U. 2013. Thriller de Mike Cahill avec Michael Pitt, Brit Marling, Astrid Berges-Frisbey. Les convictions d'un scientifique spécialisé dans l'étude de l'iris sont ébranlées par sa rencontre avec une mannequin. Réflexion originale opposant science et croyance. Atmosphère onirique et mélancolique. Réalisation stylisée. Interprétation fiévreuse de M. Pitt. (sortie en salle: 1 août 2014)
Les convictions d'un scientifique spécialisé dans l'étude de l'iris sont ébranlées par sa rencontre avec une mannequin. Réflexion originale opposant science et croyance. Atmosphère onirique et mélancolique. Réalisation stylisée. Interprétation fiévreuse de M. Pitt. (sortie en salle: 1 août 2014)
Cette production dans la continuité d'ANOTHER EARTH formule une réflexion intelligente et originale, un peu verbeuse toutefois, opposant science et croyance. L'ensemble captive grâce à son amalgame habile de tons et de genres: science-fiction, drame psychologique et sentimental, etc. Comprimant son intrigue tel un ressort, dans un flashback qui forme le premier tiers du film, Cahill entretient ensuite son mystère - reliant deux époques de la vie du personnage central - jusqu'au dénouement. Bien que ne disposant pas de moyens faramineux, la réalisation stylisée forge une atmosphère à la fois onirique et mélancolique, laquelle s'accorde parfaitement avec l'interprétation fiévreuse de Michael Pitt. À ses côtés, Astrid Bergès-Frisbey minaude tandis que Brit Marling fait montre d'un bel aplomb.
Texte : Manon Dumais
André Lavoie - Le Devoir
L’aspect résolument énigmatique d’un scénario en trois parties bien distinctes, dont chacune semble l’embryon d’une histoire (...), fait de I ORIGINS un objet singulier, balançant entre la froideur clinique et un ésotérisme qui ne déplairait pas à M. Night Shyamalan.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Cette oeuvre étrange, qui mélange (...) le drame psychologique, la science-fiction, la métaphysique et la spiritualité, ne fera pas plaisir à tout le monde. C'est lent et long. (...) Il manque (...) un minimum d'humanité et d'humour à ce film qui parle pourtant de choses belles et nobles.
Peter Debruge - Variety
The movie is complex enough that many will want to watch it again, but being able to anticipate nearly all the major plot points (not from the outset, but minutes before they transpire) lends even the first viewing a peculiar sense of deja vu.
Guillemette Odicino - Télérama
Ce pensum de SF de Mike Cahill, aussi agaçant par sa prétention intellectuelle que par sa naïveté «spirituelle», rappelle combien Woody Allen a raison: l'éternité, c'est long, surtout vers la fin!
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Cahill deals with big ideas and themes in a way that, gratifyingly, is not pretentious or grandiose. His style and preoccupations certainly place him in a rarified realm of the American independent scene.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Mike Cahill conserve un sens du merveilleux qui ne s’embarrasse pas de vraisemblances, tricote avec habileté quotidien et fantastique pour tirer son récit vers une voie qui n’appartient qu’à lui, entre fable et science-fiction, science et poésie.
Noémie Luciani - Le Monde
(...) entre réalisme et science-fiction. (...) Comme toutes les œuvres construites dans un interstice, l’équilibre d'I ORIGINS est fragile, et semble devoir s’effondrer plusieurs fois en cours de route. Mais il tient, comme par miracle, et c’est cette fragilité (...) qui en fait toute la beauté.