Can. 2013. Science-fiction de Richie Mehta avec Haley Joel Osment, Victor Garber, Gillian Anderson. Un étudiant en physique hésite à partir en quête de son père dont la disparition, survenue douze ans plus tôt, s'expliquerait par un voyage dans le temps qui aurait mal tourné. Variation originale sur un thème connu. Scénario touchant malgré des passages un peu bavards. Traitement anti-spectaculaire. Réalisation expressive et précise. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 juin 2014)
Un étudiant en physique hésite à partir en quête de son père dont la disparition, survenue douze ans plus tôt, s'expliquerait par un voyage dans le temps qui aurait mal tourné. Variation originale sur un thème connu. Scénario touchant malgré des passages un peu bavards. Traitement anti-spectaculaire. Réalisation expressive et précise. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 juin 2014)
Délaissant l'Inde, le pays natal de ses parents au coeur de ses deux premiers films (AMAL, l'inédit SIDDARTH), le Canadien Richie Mehta signe une variation originale sur un thème de science-fiction archiconnu, s'intéressant surtout aux dimensions psychologiques et familiales de sa prémisse. Du coup, les amateurs d'action et de spectaculaire en seront pour leurs frais, les scènes hors du temps, filmées de manière très modeste, survenant seulement dans les vingt dernières minutes du film. Le propos du réalisateur est ailleurs: montrer comment une passion, ici professionnelle et philosophique, peut dévorer un individu au point de l'amener à négliger l'existence et le bonheur de ceux qui l'entourent. Bien que bavard, avec ses explications scientifiques et mathématiques pointues, le récit est mené avec sensibilité et assurance, dans une mise en scène expressive et précise. Devenu un jeune adulte un peu potelé, Haley Joel Osment n'est certes plus aussi mignon que dans THE SIXTH SENSE et AI, mais il n'a rien perdu de son intensité. Gillian Anderson est très touchante en mère et épouse incapable de faire son deuil et Victor Garber fait montre d'une égale conviction.
Texte : Louis-Paul Rioux
François Lévesque - Le Devoir
(...) entre les considérations éthiques, fascinantes, qu’implique le voyage dans le temps, et les impératifs dramatiques que commande le mélodrame familial dont l’auteur a jeté les bases, le film cherche ses marques. Au final, I'LL FOLLOW YOU DOWN constitue l’un de ces cas d’une oeuvre plus intéressante que réussie.
Sean Tepper - The Globe and Mail
(...) the film suffers from confusing pacing that fails to help the audience establish a sense of timing. (...) While this distinctive take on the genre is refreshing, it would be more effective if we cared more about the underdeveloped characters whose lives it affects.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Visuellement un peu statique, convenue, et inutilement appuyée par une trame sonore omniprésente, cette production canadienne (...) n'impressionne guère par la qualité des effets spéciaux, (...) mais par l'intelligence du scénario, lequel nous ramène directement à la science-fiction «vieille école», façon Rod Serling.
Mark Adams - Screen Daily
Haley Joel Osment still has the sense of intense intelligence that defined his roles as a youngster and has smarts to carry the film. Victor Garber provides terrific support, while Gillian Anderson is striking and memorable as a melancholic woman brought down by a very physical sense of loss.
Martin Gignac - Métro
En plus d'utiliser une trame sonore extrêmement mélodique pour créer une tension au sein des nombreuses scènes de dialogues, (...) Richie Mehta a puisé au sein de son expérience de peintre et de sculpteur pour fignoler le visuel du long métrage.
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
A sci-fi tale about time travel played more for emotional resonance than thrills, I'LL FOLLOW YOU DOWN takes a lite approach to its mind-bending subject. While a fine cast enlivens this effort, (...) the film is too undercooked to be sufficiently compelling, even if it offers some intriguing ideas along the way.
Isabelle Hontebeyrie - 24 Heures
Si le scénario et certains dénouements n'ont rien de très original, (...) l'étude psychologique des personnages ne manque pas d'intérêt. Car I'LL FOLLOW YOU DOWN est une histoire de deuil. Le deuil qu'une femme doit faire de son époux, mais sans avoir de preuve de son décès.
Katherine Monk - The Gazette
Oscillating somewhere between the seminal vision of H.G. Wells and the nut-frying time machine imagined in NAPOLEON DYNAMITE, Richie Mehta’s biggest feature to date unwinds erratically, circling familiar points of science-fiction as it attempts to re-visit the glory days of M. Night Shyamalan’s career.