Can. 2013. Thriller de Shawn Linden avec Thomas Dekker, Matt Craven, Julie Le Breton. Ayant appris qu'il est le fruit d'un viol, un jeune homme se lance à la recherche de son père biologique, un criminel récidiviste. Récit de vengeance simpliste et procédural. Personnages vaguement esquissés. Réalisation correcte. Interprétation artificielle de T. Dekker. (sortie en salle: 3 mai 2013)
Ayant appris qu'il est le fruit d'un viol, un jeune homme se lance à la recherche de son père biologique, un criminel récidiviste. Récit de vengeance simpliste et procédural. Personnages vaguement esquissés. Réalisation correcte. Interprétation artificielle de T. Dekker. (sortie en salle: 3 mai 2013)
Ce récit de vengeance et de filiation simpliste et procédural, vainement ponctué d'histoires abracadabrantes en guise de contrepoints amusants ou terrifiants, rate tous ses "punchs". Plutôt que de divertir momentanément le spectateur et le faire languir quant à l'issue de l'histoire, les escales du récit autour du feu ne font que mettre en évidence la minceur du scénario et rendre le rythme plus laborieux. L'intrigue invraisemblable et les personnages vaguement esquissés, à commencer par ce fils de bonne famille infiltrant avec trop d'aisance le milieu interlope, n'arrangent rien. Si la réalisation est correcte, les effets spéciaux laissant à désirer désamorcent le climat d'horreur que Linden souhaite forger. Vedette de KABOOM de Greg Araki, Thomas Dekker livre une interprétation artificielle au possible.
Texte : Manon Dumais
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) HISTOIRE À FAIRE PEUR entremêle aussi autour d'un feu de camp des histoires d'horreur racontées par le héros à ses amis (...) qui ne font qu'embrouiller une structure dramatique déjà mal amarrée. La caméra est laide, les effets, amateurs, l'histoire, sans queue ni tête.
Véronique Harvey - Le Journal de Montréal
Les légendes urbaines racontées par les quatre fêtards sont d'un ennui total et la petite facture fantastique que le cinéaste a tenté d'apporter à ces fameuses histoires rappelle les reconstitutions des émissions de meutres ou de tragédies présentées sur (...) Canal D.
Brendan Kelly - The Gazette
The funny thing is that though [Linden and Dekker] profess a real love for Montreal, when you watch THE GOOD LIE you would never guess it was mostly filmed here. It is not set in a specific location, with the dark tale happening in a nameless town.
Luc Boulanger - La Presse
C'est un pur produit d'une (nouvelle?) cinématographie canadienne qui se cherche cruellement une identité, voire un style. Le résultat donne un suspense pas nécessairement mauvais, mais aussi bâtard que son protagoniste.
Manon Dumais - Voir
Récit de vengeance dépourvu de subtilités et bardé d’invraisemblances, HISTOIRE À FAIRE PEUR se révèle un téléfilm bas de gamme peuplé de personnages caricaturaux où les effets spéciaux ne sont guère plus convaincants que le coup de théâtre maladroitement amené.