Mex. 2013. Comédie dramatique de Alonso Ruizpalacios avec Tenoch Huerta, Sebastian Aguirre, Leonardo Ortizgris. À Mexico, alors que s'éternise une grève étudiante, un adolescent, son grand frère et le colocataire de ce dernier partent rendre un dernier hommage à un vieux chanteur folk. Récit semi-improvisé et ludique, en hommage à la Nouvelle Vague. Quelques passages à vide. Réalisation modeste, aux images en noir et blanc expressives. Forte présence de T. Huerta. (sortie en salle: 19 juin 2015)
À Mexico, alors que s'éternise une grève étudiante, un adolescent, son grand frère et le colocataire de ce dernier partent rendre un dernier hommage à un vieux chanteur folk. Récit semi-improvisé et ludique, en hommage à la Nouvelle Vague. Quelques passages à vide. Réalisation modeste, aux images en noir et blanc expressives. Forte présence de T. Huerta. (sortie en salle: 19 juin 2015)
Pour son premier long métrage, Alonso Ruizpalacios rend un hommage décomplexé à la Nouvelle Vague, tournant dans un noir et blanc expressif - semblable à celui des Godard et Truffaut première manière -, un récit semi-improvisé et ludique sur la jeunesse mexicaine, les luttes étudiantes et l'amour. Cela dit, certains passages sentent le remplissage et quelques situations, dont un détour malencontreux dans un quartier violent, tombent à plat. En revanche, l'intérêt du spectateur est constamment relancé par plusieurs trouvailles drolatiques ou ironiques, ainsi que par des passages d'une surprenante intensité dramatique, mis en scène avec invention. Par sa forte présence, Tenoch Huerta (SIN NOMBRE) domine aisément l'attachante distribution.
Texte : Louis-Paul Rioux
Peter Debruge - Variety
GÜEROS isn’t making anything so grand as a statement. In fact, by all indications, Ruizpalacios still seems to be finding his voice, and yet this modest little movie does seem to have its finger on the pulse.
Manon Dumais - Le Devoir
(...) Güeros (...) ravit d’abord par la vibrante photographie noir et blanc de Damian Garcia (...) [qui] apporte à l’ensemble une belle touche d’authenticité, laquelle est relevée par l’interprétation naturelle des jeunes acteurs.
Mario Cloutier - La Presse
Ruiz Palacios mise sur l'étrangeté (...) pour nous tenir en haleine, et ce, même s'il ne se passe presque rien pendant 100 minutes. Le soin apporté à chaque cadrage et à chaque élément sonore, cependant, est d'une profonde éloquence et d'une démarche esthétique éprouvée.
Jérôme Delgado - Séquences
Porté par l’élégance du noir et blanc, par la richesse de ses multiples détails – de l’enrobage sonore aux clins d’œil à l’Histoire du cinéma – et par des dialogues colorés et drôles, GÜEROS est un délice, autant pour les yeux que pour les oreilles.