(...) lors du Kumbh Mela de 2013, [Pan Nalin] a rapporté un documentaire éblouissant de couleurs et de beauté mélangeant des intrigues simples et des images captivantes. Il nous permet, ainsi, d'approcher ce "feu spirituel que seuls les pauvres de notre monde ressentent".

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(...) le film (...) commence comme un conte sans conviction (...) et se poursuit comme une chronique erratique de quelques personnages hauts en couleurs (...), le tout étant encadré par des images de foule chatoyante et des statistiques impressionnantes (...) distillées avec parcimonie.

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(...) des foules compactes et fluides sortent des gares, s’élancent sur les routes, descendent vers les rives du Gange. (...) De cette spectaculaire multitude émanent une folle énergie, une joie profonde qui imprègnent le film et gagnent le spectateur.

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En filmant de l’intérieur les doutes, l’angoisse, les tracas, mais aussi la quête spirituelle et la foi dévorante, [Pan Nalin] livre une vision contrastée de l’événement. (...) À travers l’expérience intime de chaque participant, c’est une beauté suprême que vise le film.

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Le cinéaste Pan Nalin s'est immergé dans ce rassemblement aussi fascinant qu'angoissant pour suivre le quotidien d'une poignée de personnages. (...) De son documentaire aux allures de vertige initiatique, mélange de saleté, de misère, de bonté, de crédulité et de dévotion, se dégage un étrange humanisme.

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