É.-U. 2013. Film d'animation de Chris Wedge . Après avoir été magiquement miniaturisée, une adolescente est plongée dans la guerre opposant les hommes-feuilles à un despote qui veut annihiler toute forme de vie végétale sur Terre. Intrigue à saveur écologique bien menée, mais aux airs de déjà-vu. Quelques idées ingénieuses. Décors sylvestres grandioses. Animation et réalisation de qualité supérieure. (sortie en salle: 24 mai 2013)
Après avoir été magiquement miniaturisée, une adolescente est plongée dans la guerre opposant les hommes-feuilles à un despote qui veut annihiler toute forme de vie végétale sur Terre. Intrigue à saveur écologique bien menée, mais aux airs de déjà-vu. Quelques idées ingénieuses. Décors sylvestres grandioses. Animation et réalisation de qualité supérieure. (sortie en salle: 24 mai 2013)
Le réalisateur de ICE AGE et ROBOTS se surpasse sur le plan de l'animation et de la réalisation, pour cette fable à saveur écologique inspirée des personnages du livre "Leaf Men & the Brave Good Bugs", du coscénariste William Joyce. De fait, ce divertissement familial s'avère visuellement magnifique, avec ses décors sylvestres grandioses, et fort efficace sur le plan technique. Par contre, l'intrigue a des airs de déjà-vu, pigeant ses motifs dans AVATAR, ARTHUR ET LES MINIMOYS ou FERNGULLY - THE LAST RAINFOREST. Amenée de manière aberrante, une séquence romantico-bucolique vient interrompre à mi-chemin l'action menée jusque-là tambour battant. Enfin, l'humour manque d'inspiration. En revanche, quelques belles idées surnagent, dont l'amusant décalage entre le monde réel, au ralenti et l'univers miniature, en accéléré. D'ailleurs, les interactions entre le père gaffeur de la protagoniste et les héros de la forêt, venus quérir son aide, procurent au film ses meilleurs moments comiques.
Texte : Louis-Paul Rioux
Phalène de La Valette - Le Figaro
On pourra reprocher au scénario son caractère prévisible et un certain manque de profondeur, mais la virtuosité avec laquelle est mise en scène la vie cachée des futaies compense ces faiblesses.
Andrew Barker - Variety
In the film’s best moments, EPIC recalls Japanese animation more than it does its Western counterparts, with the delicately balanced hyper-clutter of Bomba’s lab bringing Miyazaki inescapably to mind.
André Duchesne - La Presse
Reposant sur une version en 3D bien définie, le réalisateur Chris Wedge (...) et l'équipe technique de Blue Sky Studios nous charment avec cette harmonie parfaite régnant dans le monde végétal, ces personnages feuillus attachants et ces éclairages veloutés.
Katherine Monk - The Gazette
Because the fairy tale template is so palpable, we know how the story is going to end, but that doesn't mean the drama doesn't serve up some straightforward entertainment.
André Lavoie - Le Devoir
EPIC, c’est (...) un croisement entre la nature luxuriante d’AVATAR, le féminisme bon chic bon genre de BRAVE, les échanges de flèches de HUNGER GAMES et un humour de club un peu salace qui faisait merveille dans SHREK, mais qui tombe ici à plat.