Fr. 2013. Drame sportif de Christophe Offenstein avec François Cluzet, Samy Seghir, Guillaume Canet. Un participant à une course de voiliers autour du monde en solitaire découvre qu'un passager clandestin s'est glissé dans son bateau à la faveur d'une escale technique. Bel équilibre entre dimensions épiques et intimes. Scénario pétri de bonnes intentions. Personnages peu définis. Caméra à l'épaule agile. F. Cluzet naturel et charismatique. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Un participant à une course de voiliers autour du monde en solitaire découvre qu'un passager clandestin s'est glissé dans son bateau à la faveur d'une escale technique. Bel équilibre entre dimensions épiques et intimes. Scénario pétri de bonnes intentions. Personnages peu définis. Caméra à l'épaule agile. F. Cluzet naturel et charismatique. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Tourné dans des conditions réelles, sur un bateau en pleine mer, cette première réalisation du directeur photo Christophe Offenstein (NE LE DIS À PERSONNE, ET MAINTENANT ON VA OÙ?), illustre avec une force certaine la dimension épique de ces courses de voiliers mouvementées. Une caméra à l'épaule agile traduit également une approche physique et intimiste de la mise en scène. Mais le scénario pétri de bons sentiments n'est pas à la hauteur du spectacle maritime immersif. En outre, le personnage du jeune clandestin semble trop peu exploité, si ce n'est pour mettre en valeur l'héroïsme et le sens du sacrifice du navigateur. Aux côtés de François Cluzet, comme toujours d'un charisme et d'un naturel confondants, le jeune Samy Seghir a parfois du mal à s'imposer.
Texte : Helen Faradji
Hubert Lizé - Le Parisien
Si cette histoire de mystification en mer fonctionne aussi bien, c'est qu'elle repose sur des bases solides et réalistes: le spectateur à l'impression de prendre en pleine face les paquets de mer qui essorent Cluzet.
Marie-Elisabeth Rouchy - Le Nouvel Observateur
Le scénario est un peu trop bien-pensant. Tourné caméra à l’épaule sur un monocoque de course, le film vaut surtout pour la peinture qu’il donne du quotidien des skippers dans l’une des plus difficiles épreuves d’endurance à la voile.
Isabelle Régnier - Le Monde
Censé nous vendre l'amour de la nature et les vertus humanistes d'un groupe industriel [DCNS] spécialisé dans le nucléaire civil, [le film] porte l'obscénité publicitaire à un degré rarement atteint.
Jean-Pierre Lacomme - Le Journal du dimanche
En SOLITAIRE sent bon l'écume, les brisants, raconte que l'être humain vaut bien plus qu'une victoire. (...) Dans une mise en scène habile, Christophe Offenstein nous fait entrer dans les coulisses de la course.
Éric Libiot - L'Express
Les images sont impressionnantes, l'acteur aussi, et (...) le film est totalement réaliste. (...) Reste que l'idée du passager clandestin qui (...) humanise le navigateur, déséquilibre l'ensemble. (...) pourquoi virer sur le mélo gentillet?
Arnaud Schwartz - La Croix
Oeuvre généreuse portée par de louables sentiments, EN SOLITAIRE ne parvient (...) pas à s’imposer (...) sur le plan formel. Le jeu appuyé de François Cluzet, les scènes convenues ou les raccourcis (...) maladroits n’aident pas à entrer dans le film.
Frédéric Strauss - Télérama
Loin des discours sur la situation des réfugiés, le film va à l'essentiel, parle d'honneur, sportif et moral, et de solidarité. Si le propos reste consensuel, l'interprétation de François Cluzet lui apporte une vérité brute, parfois violente.