Can. 2013. Documentaire de Marie-Geneviève Chabot . À Chapais, petite ville quasi fantôme du Nord du Québec, divers individus continuent d'espérer le retour de jours meilleurs. Tableau hivernal contemplatif, délibérément dénué de repères. Photographie de qualité supérieure. (sortie en salle: 5 avril 2013)
À Chapais, petite ville quasi fantôme du Nord du Québec, divers individus continuent d'espérer le retour de jours meilleurs. Tableau hivernal contemplatif, délibérément dénué de repères. Photographie de qualité supérieure. (sortie en salle: 5 avril 2013)
Ce film se distingue par la présence de la cinéaste, qui depuis le hors champ intervient dans la conversation avec ses protagonistes, et l'absence délibérée de données et de repères sociologiques visant à en faciliter la lecture. Il revient au spectateur de donner un sens à ce tableau hivernal parfois monotone, d'une valeur photographique supérieure à sa qualité cinématographique.
Luc Laporte-Rainville - Ciné-Bulles
(...) en dépit de la grisaille ambiante, le film n'est jamais sinistre; il affiche plutôt l'optimisme de ses protagonistes. La lutte pour vivre dignement n'en est peut-être qu'à ses balbutiements, mais le printemps finit toujours par poindre à l'horizon.
Pierre-Alexandre Fradet - Séquences
Il pourrait être tentant de reprocher à Chabot un petit manque d'inventivité dans le fond et la forme. (...) Mais le reproche serait injustifié. (...) C'est qu'il vaut parfois mieux répéter adroitement des idées convenues (...) que de balbutier de balbutier à l'écran la première nouveauté conçue.
André Duchesne - La Presse
(...) ce documentaire est ficelé de beaucoup de silences. À ce moment-là, les images prennent le relais des paroles. Des images fortes, puissantes, évocatrices. (...) S'il y a un moment de faiblesse dans ce film, il survient [lors] des rares rencontres entre individus. On a alors l'impression que les conversations sont un peu forcées.
André Lavoie - Le Devoir
En filigrane de ces portraits d’hommes à la fois d’aujourd’hui et d’un autre temps - celui du pourvoyeur absent, et de peu de mots -, c’est cet hommage à une saison tant décriée qui donne à ce documentaire, simple et touchant, une aura de beauté immaculée.
Manon Dumais - Voir
Discrète derrière la caméra, (...) Chabot recueille [les] confidences touchantes [des mineurs] qu’ils partagent avec une émotion en retenue (...). À ces scènes croquées dans leur intimité succèdent d’hypnotiques images hivernales, lesquelles illustrent éloquemment (...) l’isolement de ces hommes.