G.-B. 2013. Comédie dramatique de Richard Shepard avec Jude Law, Richard E. Grant, Demian Bichir. Après douze ans de prison, un perceur de coffres-forts réclame son dû auprès du parrain russe qu'il avait refusé de balancer. Récit de rédemption plus conventionnel qu'audacieux. Personnages hauts en couleur. Réalisation extravagante. Interprétation flamboyante de J. Law. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Après douze ans de prison, un perceur de coffres-forts réclame son dû auprès du parrain russe qu'il avait refusé de balancer. Récit de rédemption plus conventionnel qu'audacieux. Personnages hauts en couleur. Réalisation extravagante. Interprétation flamboyante de J. Law. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Ne serait-ce que pour l'interprétation de Jude Law, flamboyant dans un contre-emploi où il prend un malin plaisir à balancer des répliques crues et corsées, on ferait bien peu de cas de DOM HEMINGWAY. Certes, à l'instar de son protagoniste et de ses personnages hauts en couleur, la réalisation extravagante de cette peinture de milieu, glauque et clinquante à la fois, n'est pas sans rappeler par endroits la signature d'un Guy Ritchie dans ses bonnes années (SNATCH). De plus, le film de Richard Shepard (THE HUNTING PARTY) réserve quelques scènes mémorables, notamment celle d'un accident, où la violence est stylisée avec humour et originalité. Or, s'il démarre sur les chapeaux de roue avec un long monologue que n'aurait pas renié Tarantino, au final, ce récit de rédemption se fait plus conventionnel qu'audacieux. De fait, lorsqu'au dernier acte il déplace le foyer de son récit sur la vie familiale du truand, Shepard flirte dangereusement avec les bons sentiments.
Texte : Manon Dumais
Peter Bradshaw - The Guardian
[Jude] Law can be good when he dials it down, and Richard E Grant has a funny second-string performance as his wasted mate, but everyone is trying way too hard and Dom's final speech is toe-curlingly misjudged and charmless.
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) plus le film avance, plus le côté convenu américain prend le dessus. (...) Richard Shepard a laissé filer ses personnages, son montage et son scénario, sans maintenir la tension et le ton cinglant.
Peter Debruge - Variety
Law has long wanted to leave his mark on the British gangster genre, and his patience pays off in this case, as DOM HEMINGWAY (...) gives him a chance to sink his teeth into one of the meatiest personalities in a genre known for larger-than-life types.
Catherine Schlager - La Presse
En plus des dialogues punchés, [Richard Shepard] multiplie les insertions écrites qui annoncent les chapitres et parsèment le film d'écrans rouges. (...) À part l'incroyable prestation de Jude Law, (...) le récit tourne un peu à vide.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Fancying itself a thrillingly profane gangster film along the lines of SEXY BEAST, KING OF NEW YORK or CASINO, (...) DOM HEMINGWAY feels more like a pretender, a self-conscious and strained attempt to create an iconic criminal figure.