G.-B. 2013. Drame historique de Oliver Hirschbiegel avec Naomi Watts, Naveen Andrews, Douglas Hodge. Les deux dernières années de la vie de la Princesse de Galles Diana Spencer, marquées par sa liaison secrète avec un chirurgien cardiaque d'origine pakistanaise. Bluette anecdotique inspirée du livre de Kate Snell. Personnages peu développés. Mise en scène conventionnelle ponctuée de quelques effets mélodramatiques. Interprétation honnête. (sortie en salle: 1 novembre 2013)
Les deux dernières années de la vie de la Princesse de Galles Diana Spencer, marquées par sa liaison secrète avec un chirurgien cardiaque d'origine pakistanaise. Bluette anecdotique inspirée du livre de Kate Snell. Personnages peu développés. Mise en scène conventionnelle ponctuée de quelques effets mélodramatiques. Interprétation honnête. (sortie en salle: 1 novembre 2013)
Sa vie ayant fait la fortune des journaux à potins, rien d'étonnant à ce que le dernier amour de Lady Di fasse maintenant l'objet d'un "biopic" du même calibre. À savoir une bluette anecdotique et conventionnelle aux personnages peu développés, inspirée d'un livre de Kate Snell. Toutefois, au-delà de l'image mièvre de cette princesse du peuple, le public s'étonnera d'y découvrir une femme qui cultivait son image de vierge sacrifiée sur l'autel de la monarchie britannique en contrôlant la presse jaune et son entourage. Visiblement moins inspiré par cette icône fauchée trop tôt qu'il ne l'a été par le führer dans LA CHUTE, Oliver Hirschbiegel enchaîne paresseusement les scènes d'intérieur sans réellement tirer profit du décor royal. Quelques ralentis et effets de zoom accentuent le parti pris mélodramatique de sa mise en scène, plus près du téléfilm chic que du film de cinéma. Dans le rôle-titre, Naomi Watts s'en tire honnêtement avec le peu de matière qu'on lui donne.
Texte : Manon Dumais
Arnaud Schwartz - La Croix
Le principal écueil de ce «biopic» (...) est son scénario lui-même, nullement à la hauteur de l’enjeu, inapte à rendre compte de la fascination que Diana put exercer sur (...) ses contemporains et encore moins à en comprendre les raisons.
Fernand Denis - La Libre Belgique
Un jour sur le champ de mines en Angola et le lendemain sur le yacht de Dodi Al-Fayed, (...) le scénario avance des hypothèses rocambolesques à propos du dernier homme dans la vie de princesse de Galles.
Isabelle Hontebeyrie - 24 Heures
Quant à la prestation de Naomi Watts, elle semble tout droit sortie d'un mauvais téléfilm. L'actrice ne parvient pas à imiter la voix et la gestuelle de la princesse, et ce, malgré tous ses efforts. (...) Bref, DIANA est royalement raté!