Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro
En dépit d'une réalisation sans raffinement, le film a le grand intérêt de mettre en perspective la destinée tragique des enfants du Lebensborn, à travers trois époques successives. De bons comédiens apportent à l'épisode historique ses tragiques résonances intimes.
Arnaud Schwartz - La Croix
Adaptation d’un roman de Hannelore Hippe, D'UNE VIE À L'AUTRE évolue aux confins du drame familial, du film d’histoire et du thriller d’espionnage. (...) La mise en scène hélas un peu plate de Georg Maas n’évite pas certains clichés ni certaines lourdeurs qui nuisent à l’atmosphère de ce long métrage trop confus.
Gérard Lefort - Libération
Par le prisme du drame familial, (...) le récit entend instruire l’épais dossier de la double peine allemande: nazisme et communisme. Mais ne décolle pas d’un mélo trop psy, (...) surligné par une overdose de violonneries à hurler.
Andrew Barker - Variety
The film’s slow drip of details (...) is both carefully structured and strangely distancing. Told primarily through Katrine’s point of view, the film lacks a real audience surrogate to unravel its central mystery, yet the audience is still held in the dark about events of which Katrine is well aware.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Georg Maas réveille habilement les classiques ambiances de guerre froide, de paranoïa, de manipulation à travers un scénario qui n'en reste pas moins efficace. En prime, on retrouve la grande Liv Ullmann.
Sandrine Marques - Le Monde
Le film, dans sa progression discontinue, est plutôt original. Basé sur des faits réels, il aborde également le rôle que la Stasi et ses agents secrets ont joué dans cette affaire. (...) Il est regrettable, au vu de son puissant sujet, que le réalisateur se laisse submerger par sa propension à esthétiser outre mesure son film.
Frédéric Strauss - Télérama
En brodant sur la réalité historique, le film de Georg Maas crée un univers de mensonges et de complots qui voudrait rappeler LA VIE DES AUTRES. Mais l'atmosphère est moins forte et l'usage excessif des flash-back accentue la banalité de ce drame, honnête film d'espionnage à l'ancienne.