Fr. 2013. Comédie de Joel Hopkins avec Pierce Brosnan, Emma Thompson, Timothy Spall. Aidé de son ex-femme, un Anglais part à la poursuite du "trader" français qui a mis sa société en faillite. Récit rocambolesque truffé d'incohérences et de revirements prévisibles. Rythme laborieux. Mise en scène d'une certaine élégance. Interprétation pleine d'aisance. (sortie en salle: 6 juin 2014)
Aidé de son ex-femme, un Anglais part à la poursuite du "trader" français qui a mis sa société en faillite. Récit rocambolesque truffé d'incohérences et de revirements prévisibles. Rythme laborieux. Mise en scène d'une certaine élégance. Interprétation pleine d'aisance. (sortie en salle: 6 juin 2014)
Avec sa mise en scène d'une certaine élégance et l'interprétation pleine d'aisance de ses deux vedettes, LOVE PUNCH de Joel Hopkins (JUMP TOMORROW, LAST CHANCE HARVEY) possède le charme piquant des comédies anglaises à la FOUR WEDDINGS AND A FUNERAL. Hélas! Ce charme ne résiste pas aux incohérences, aux revirements prévisibles et au rythme laborieux du récit, imaginé par le réalisateur. Ce qui se voulait un savoureux mélange de comédie sentimentale pour quinquagénaires et de film de casse fait très tôt fi de toute vraisemblance et de morale. Alors que les personnages français, creux et caricaturaux, s'échangent artificiellement des inepties dans la langue de Shakespeare, les sympathiques escrocs en herbe britanniques annoncent sans subtilité les coups de théâtre à venir. En dehors de contempler le cadre enchanteur de la Côte-d'Azur et d'apprécier la complicité palpable entre Emma Thompson et Pierce Brosnan, le spectateur n'a plus grand-chose à se mettre sous la dent. Dans les rôles des amis faire-valoir, Celia Imrie et Timothy Spall cabotinent avec allégresse.
Texte : Manon Dumais
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Dès les premières minutes, THE LOVE PUNCH est non seulement affreusement prévisible, mais également hautement ennuyant. (...) Les dialogues sont (...) peu inspirés. Quant aux gags, (...) ils tombent lamentablement à plat.
Jérôme Garcin - Variety
Building on the commercial proposition suggested five years ago in (...) romance LAST CHANCE HARVEY, (...) Hopkins once again attempts to woo the more mature cinemagoer with THE LOVE PUNCH, a creaky heist-caper comedy that hopes to get by on sunny amiability.
Patricia Robin - Séquences
(...) Joel Hopkins a su tirer profit des ingrédients de base avec une bonne distribution, (...) des dialogues efficaces, une mise en scène alerte, des situations loufoques, (...) mais comme tout semble cousu de fil blanc, on adhère difficilement à cette comédie romantique gériatrique.
Henry Barnes - The Guardian
(...) Hopkins is aiming for screwball, but there's too much sugar, not enough twist. (...) THE LOVE PUNCH is as unsubtle in its way as a horny teen movie about a dude who just can't wait to get laid. No joke is too soft, no stereotype too broad.
François Lévesque - Le Devoir
(...) quiproquos, poursuites, déguisements et baisers volés. D’une ringardise affligeante, le matériel comique laisse en rade ses très talentueuses vedettes. (...) Avec pareille distribution, on espérait vivre un coup de foudre. On attrape plutôt un coup de cafard.
Boyd van Hoeij - The Hollywood Reporter
Though Thompson and Brosnan are believable as a former couple, the romantic subplot involving their re-emerging feelings is the most predictable element of Hopkins’ screenplay and also the source of some very cringe-worthy dialog.
Jean Siag - La Presse
Un bon scénario aurait peut-être permis d'apprécier la qualité des acteurs. Ce n'est pas le cas. (...) le scénario est cousu de fil blanc et les scènes, toutes plus invraisemblables les unes que les autres, nous font décrocher dès les premières minutes.