É.-U. 2013. Drame de Alexandre Aja avec Daniel Radcliffe, Juno Temple, Heather Graham. Alors que tous le croient coupable du meurtre sordide de sa copine, un jeune DJ de Seattle découvre avec stupeur que des cornes poussent sur ses tempes. Adaptation efficace d'un roman de Joe Hill. Amalgame réussi de divers genres et tons. Mise en scène exploitant de manière judicieuse les paysages naturels. Jeu solide de D. Radcliffe.
Alors que tous le croient coupable du meurtre sordide de sa copine, un jeune DJ de Seattle découvre avec stupeur que des cornes poussent sur ses tempes. Adaptation efficace d'un roman de Joe Hill. Amalgame réussi de divers genres et tons. Mise en scène exploitant de manière judicieuse les paysages naturels. Jeu solide de D. Radcliffe.
Alexandre Aja (THE HILLS HAVE EYES, PIRANHA 3D) affiche son professionnalisme habituel avec cette adaptation efficace d'un roman de Joe Hill, le fils de Stephen King. Les éléments fantastiques dominent, mais la prémisse, étonnante, devient un prétexte pour piger allègrement dans divers genres, de la romance juvénile au récit d'épouvante en passant par la comédie de moeurs. On retrouve aussi diverses ruptures de ton, parfaitement assumées, alors qu'apparaissent certains personnages frisant la grossière caricature. Tous traversent des paysages naturels majestueux, et le plus souvent brumeux, alors que la région de Vancouver reproduit à la perfection celle de Seattle. Aja a réuni de solides interprètes, dont David Morse dans le rôle du père inconsolable et Joe Anderson en musicien toxicomane. Mais le cinéaste offre surtout la chance à Daniel Radcliffe de s'éloigner de son alter ego Harry Potter, en lui confiant un personnage aussi maléfique que farfelu, qu'il campe avec ce qu'il faut d'ironie grinçante.
Texte : André Lavoie
Peter Debruge - Variety
Part of the trouble stems from the fact Aja is reaching beyond his wheelhouse here. Tension and gore come naturally (a little too much so), (...) while the simplest human interactions feel forced. It doesn’t help that Keith Bunin’s script telegraphs everything so far in advance that audiences can solve the mystery the moment the real killer appears onscreen.
Noémie Luciani - Le Monde
Lourdement découpé en une succession de séquences prévisibles, (...) HORNS n’offre (...) qu’une enquête très banale, sans personnages intrigants, sans structure innovante, dont la clef nous est donnée très rapidement. (...) C’est long, c’est prévisible, et sous ses airs démoniaques, ce n’est jamais qu’un thriller très ordinaire déguisé, au rabais.
John DeFore - The Hollywood Reporter
While this all begins as a kind of supernatural black comedy, with plenty of Biblical allusions, (...) the tone grows darker with each revelation. It's a full-grown horror movie in the third act, with Ig commanding an army of serpents and tormenting those whose lies have created the hell he inhabits. Radcliffe takes to this vengeful-demon stuff with relish.
Romain Blondeau - Les Inrockuptibles
(...) le cinéaste ne peut s’empêcher un dernier acte plus explicatif, bouclant son intrigue avec quelques rebondissements accélérés et artificiels. Rattrapé par les pires conventions des blockbusters pour ados, [Aja] sacrifie un peu l’esprit frondeur de cet étonnant objet, bordélique, imparfait, mais non sans charme.
Marine Quinchon - Le Parisien
(...) l'interprète de HARRY POTTER est décidé à nous faire oublier le sorcier à lunettes et y réussit avec ce personnage de démon malgré lui. (...) La première partie, dans laquelle le héros se confronte à la faune locale, (...) est diaboliquement drôle. Dommage qu'ensuite le scénario délaisse la comédie noire pour le drame, à la faveur de flash-back longuets, vers un dénouement prévisible.
Par : Jason Plante, Gatineau
Daniel Radcliffe est un adulte maintenant!!! Loin de Harry Potter derriere lui, il reussit a semer une certaine terreur lui alors que des cornes lui poussent sur sa tete... C'est un thriller de Alexandre Aja, lui qui nous a fait des "navets", mais horns vaut la peine d'etre vu...
J'attribue à ce film la Cote