Can. 2013. Drame de Gia Milani avec Karine Vanasse, Cory Monteith, Kevin Zegers. Alors que son mari, à qui elle se refuse, entame une liaison avec une caissière, une femme souffrant d'un choc post-traumatique se rapproche d'un gardien de sécurité amputé d'une main. Récit peu palpitant, saupoudré de notations psychologiques superficielles. Intrigue cousue de fils blancs. Personnages fades et peu attachants. Réalisation fonctionnelle. Rythme léthargique. Interprétation correcte. (sortie en salle: 1 novembre 2013)
Alors que son mari, à qui elle se refuse, entame une liaison avec une caissière, une femme souffrant d'un choc post-traumatique se rapproche d'un gardien de sécurité amputé d'une main. Récit peu palpitant, saupoudré de notations psychologiques superficielles. Intrigue cousue de fils blancs. Personnages fades et peu attachants. Réalisation fonctionnelle. Rythme léthargique. Interprétation correcte. (sortie en salle: 1 novembre 2013)
Saupoudré de notations psychologiques superficielles, ce premier long métrage pour le cinéma de Gia Milani distille ennui et indifférence, à l'image de sa réalisation fonctionnelle, de sa photographie sans éclat et de ses intérieurs de bureaux ou d'entrepôts ternes. Bien que central, le thème du choc post-traumatique est mal exploité et sert surtout de prétexte à une histoire de coucherie des plus banales. L'intrigue est cousue de fils blancs, menant à un dénouement moralisateur. Aux prises avec des personnages fades et peu attachants, Karine Vanasse (POLYTECHNIQUE) et Kevin Zegers (TRANSAMERICA) offrent des interprétations acceptables, contrairement à Cory Monteith (GLEE), peu crédible en directeur de magasin.
Texte : Olivier Lefébure