Sandrine Marques - Le Monde
(...) toute acquise à son personnage, (...) [Golino] se laisse insensiblement glisser vers la performance. (...) Le formalisme théorique [de] (...) Puccioni (...) anéantit, par ailleurs, toute émotion. (...) Abusant de tonalités bleues métalliques, (...) ses intentions sont lourdement traduites à l'image.
Mathilde Blottière - Télérama
Le film montre, parfois un peu trop, comment une tragédie personnelle peut forger un destin. S'il finit par emporter l'adhésion, c'est grâce à Valeria Golino. Ferme et fragile, tout en larmes rentrées, elle fait ressortir l'irréductible solitude de son personnage. Elle est bouleversante.
Jean-Pierre Lacomme - Le Journal du dimanche
(...) dans COMME LE VENT, (...) [Golino] incarne Armida Miserere, l'une des premières femmes directrice de prison masculine en Italie. Un rôle âpre et fort inspiré d'une histoire vraie. (...) À travers son interprétation tout en nuances, [elle] rend justice à celle qui cachait son désarroi amoureux derrière une austérité de façade.
Arnaud Schwartz - La Croix
(...) tournant le dos [aux] compromissions, (...) Puccioni cherche moins à exalter des valeurs qu’à esquisser le portrait d’une femme à la fois forte et fragile. (...) Baignant dans une atmosphère singulière, ce film lui rend un bel hommage, même si certaines scènes trop appuyées (...) viennent en amoindrir l’impact à la fin.
Christophe Carrière - L'Express
Dans une lumière bleu métallique, froide comme l'acier, le réalisateur ne lâche pas d'une semelle le personnage dont on ressent les angoisses, les espoirs, la douleur... Aucune afféterie narrative, aucun débordement. Les faits, rien que les faits. Avec une Valeria Golino aussi déterminée que belle. Et sacrément talentueuse.