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Ciel obscur (Dark Skies)

É.-U. 2013. Drame fantastique de Scott Stewart avec Keri Russell, Josh Hamilton, Dakota Goyo. Dans une banlieue paisible, des entités extraterrestres perturbent l'existence d'une famille déjà confrontée à de nombreuses difficultés. Bon climat d'angoisse miné par des développements laborieux et un dénouement prévisible. Quelques touches surréalistes surprenantes. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 22 février 2013)

13 ans +
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Ciel obscur (Dark Skies)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2013. Drame fantastique de Scott Stewart avec Keri Russell, Josh Hamilton, Dakota Goyo.

Dans une banlieue paisible, des entités extraterrestres perturbent l'existence d'une famille déjà confrontée à de nombreuses difficultés. Bon climat d'angoisse miné par des développements laborieux et un dénouement prévisible. Quelques touches surréalistes surprenantes. Interprétation dans le ton voulu. (sortie en salle: 22 février 2013)

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La famille Barrett traverse des moments difficiles. Le père, Daniel, se cherche un emploi sans grand succès tandis que la mère, Lacy, essaie de vendre des maisons saisies par les banques. Leur fils Jesse, treize ans, fréquente un adolescent plus vieux et vaguement délinquant, alors que Kevin, six ans, fait des cauchemars qui annoncent des phénomènes étranges dans la maison: nourriture du frigo renversée, nombreux objets déplacés, photos disparues, système d'alarme déclenché sans qu'il y ait eu intrusion, oiseaux frappant par dizaines les vitres de la demeure, etc. Ayant aperçu une forme élancée tout près de Kevin, Lucy, inquiète, contacte un ufologue. Les conclusions du spécialiste sont terrifiantes: des extraterrestres se préparent à kidnapper leur fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en adaptant à la science-fiction le procédé des caméras de surveillance exploité dans la série PARANORMAL ACTIVITY, le réalisateur et scénariste Scott Stewart (LEGION, PRIEST) s'inspire abondamment de CLOSE ENCOUNTERS OF THE THIRD KIND, SIGNS, et POLTERGEIST. Le cinéphile averti aura tôt fait d'identifier ces modèles tout en décelant les nombreux indices qui conduiront le récit jusqu'à son prévisible dénouement. Si la réalisation instaure un bon climat d'angoisse, les développements laborieux, en revanche, mettent trop l'emphase sur les problèmes intimes de personnages sans consistance. Quoiqu'invraisemblable, la conclusion présente quelques touches surréalistes aux accents lynchiens. Si les interprètes jouent dans le ton voulu, J.K. Simmons s'avère saisissant en ufologue résigné qui semble tout droit sorti de "The X-Files".

Texte : André Caron

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