Fr. 2013. Comédie de Alexandre Charlot, Franck Magnier avec Franck Dubosc, Marina Foïs, Charles Crombez. En 1976, dans une tour d'habitation en banlieue de Paris, le cocker d'un gamin rouquin crée des soucis aux parents de ce dernier. Adaptation inégale de la genèse de la BD créée en 1959 par Roba. Humeur morose. Répliques cinglantes. Gags puérils, peu inspirés. Touches de fantaisie. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 16 août 2013)
En 1976, dans une tour d'habitation en banlieue de Paris, le cocker d'un gamin rouquin crée des soucis aux parents de ce dernier. Adaptation inégale de la genèse de la BD créée en 1959 par Roba. Humeur morose. Répliques cinglantes. Gags puérils, peu inspirés. Touches de fantaisie. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 16 août 2013)
Pour raconter la genèse de l'attachante bande dessinée créée en 1959 par Jean Roba - inspirée des mésaventures de son propre fils avec son chien -, Alexandre Charlot et Franck Magnier (IMOGÈNE McCARTHERY) ont transposé l'action dans les années 1970. Curieux choix. Intemporel et inoffensif dans les albums, le récit du film s'ancre dans un social plus concret, marqué notamment par le désir d'émancipation des femmes face à leurs partenaires macho. D'où une comédie pour enfants à l'humeur plutôt morose, dans laquelle les réparties cinglantes, parfois amères, voisinent les gags puérils et les situations caricaturales (cf. la rencontre avec le directeur de l'école). Quant à l'insolite relation entre la tortue érotomane et le cabot à côté de ses pompes, elle est illustrée de manière convenue et répétitive. Outre quelques touches de fantaisie, d'une invention limitée, la réalisation s'avère fonctionnelle, sans baisses de régime notables. Ressemblant peu au Boule de la BD, Charles Crombez se fait aisément éclipser par le solide Franck Dubosc et l'excellente Marina Foïs, qui hérite des meilleures répliques.
Texte : Louis-Paul Rioux