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Black Nativity

É.-U. 2013. Drame musical de Kasi Lemmons avec Jacob Latimore, Forest Whitaker, Angela Bassett. Forcé de passer Noël chez ses grands-parents new-yorkais, un adolescent de Baltimore échafaude un plan visant à permettre à sa mère de sauver leur maison menacée de saisie. Adaptation contemporaine d'un téléfilm musical réalisé dans les années 1960. Intrigue larmoyante empreinte de religiosité. Mise en scène sans éclat. Interprétation sincère. (sortie en salle: 27 novembre 2013)

Général
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Black Nativity (Black Nativity)

Général Général

É.-U. 2013. Drame musical de Kasi Lemmons avec Jacob Latimore, Forest Whitaker, Angela Bassett.

Forcé de passer Noël chez ses grands-parents new-yorkais, un adolescent de Baltimore échafaude un plan visant à permettre à sa mère de sauver leur maison menacée de saisie. Adaptation contemporaine d'un téléfilm musical réalisé dans les années 1960. Intrigue larmoyante empreinte de religiosité. Mise en scène sans éclat. Interprétation sincère. (sortie en salle: 27 novembre 2013)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Kasi Lemmons
D'après l'oeuvre de Langston Hugues
Photographie :
Langston, un adolescent de Baltimore, est consterné d'apprendre que sa mère Naima n'a plus les moyens de payer leur maison et qu'ils en seront bientôt chassés. À l'approche de Noël, cette dernière décide d'envoyer son fils chez ses grands-parents, un pasteur et son épouse que le garçon n'a jamais rencontrés et qui sont en froid avec leur fille depuis des années. À son arrivée, Langston découvre qu'ils habitent dans une grande demeure confortable de Harlem. Envieux de leur style de vie alors que sa mère a trimé dur, et toute seule, pour l'élever, il élabore un plan malhonnête pour ramasser l'argent nécessaire au paiement des arrérages sur leur maison. Ses projets sont en partie contrecarrés par son grand-père, qui l'oblige à assister à la messe de minuit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Kasi Lemmons (TALK TO ME) remet ici au goût du jour un téléfilm musical écrit dans les années 1960 par le romancier et poète afro-américain Langston Hugues. À gros traits et sans éclat, la cinéaste vante les vertus familiales, imprégnant son édifiant spectacle d'une religiosité agaçante tonifiée par les nombreux sermons du pasteur zélé et intransigeant. L'ensemble est entrecoupé de chansons souvent efficaces mais, à l'image de l'intrigue, plutôt larmoyantes. Leur monotonie est cependant rompue par quelques belles prouesses vocales aux accents gospel. À ce chapitre, Jennifer Hudson domine sans partage dans un rôle secondaire qui fait davantage appel à ses talents de chanteuse que d'actrice. Dans des rôles peu nuancés, Angela Bassett et Forest Whitaker savent s'imposer avec élégance au côté du jeune Jacob Latimore, assez crédible en adolescent rebelle.

Texte : André Lavoie

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