Fr. 2013. Aventures de Nicolas Vanier avec Félix Bossuet, Tcheky Karyo, Dimitri Storoge. Durant la Deuxième Guerre mondiale, un petit garçon qui vit avec son grand-père dans les Alpes se lie d'amitié avec un chien berger des Pyrénées traqué par les villageois. Adaptation au premier degré d'une série télévisée. Récit manichéen. Dialogues sentencieux. Mise en scène ampoulée. Magnifiques paysages alpins. Interprétation inégale. (sortie en salle: 21 février 2014)
Durant la Deuxième Guerre mondiale, un petit garçon qui vit avec son grand-père dans les Alpes se lie d'amitié avec un chien berger des Pyrénées traqué par les villageois. Adaptation au premier degré d'une série télévisée. Récit manichéen. Dialogues sentencieux. Mise en scène ampoulée. Magnifiques paysages alpins. Interprétation inégale. (sortie en salle: 21 février 2014)
Adapté de la série télévisée créée en 1965 par Cécile Aubry, BELLE ET SÉBASTIEN assume entièrement sa naïveté et son récit au premier degré. Très manichéen dans son traitement du contexte - l'Occupation, absente de l'oeuvre originale - , le conte pour enfants célèbre avec un égal manque de nuances des valeurs nobles et simples, telles que l'amitié, le courage et la solidarité. Mis en scène de manière ampoulée, avec un abus de ralentis et de chansons sucrées, le film pâtit encore de dialogues sentencieux et démonstratifs. Spécialiste des films animaliers et d'aventures (LE DERNIER TRAPPEUR), Nicolas Vanier sait néanmoins mettre en valeur les magnifiques et grandioses paysages alpins. Tcheky Karyo, Dimitri Storoge et Margaux Chatelier donnent sans grande conviction la réplique au débutant Félix Bossuet, dont l'allant et la fraîcheur masquent le manque d'expérience.
Texte : Helen Faradji
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) Nicolas Vanier est parvenu (...) à moderniser une histoire connue de tous. Entièrement filmé dans des décors naturels, le film se distingue par la majesté des paysages. Les acteurs sont également parfaitement convaincants. Tchéky Karyo est parfait en grand-père bourru. (...) le résultat final est réussi malgré quelques sous-intrigues superflues.
Noémie Luciani - Le Monde
(...) soucieux du sort de l'intrépide Belle, les enfants passeront sans doute devant l'écran un beau moment d'aventure. Mais il est probable que les parents lèvent un sourcil ou deux devant la vision naïve de l'occupation nazie qui sert de contexte à l'histoire.
Dimitri Storoge - Le Journal de Montréal
"J'ai trouvé que c'était une belle histoire, intéressante. J'étais aussi content parce que c'était la première fois que quelqu'un me proposait de jouer un gentil garçon! (...) c'est une chance de pouvoir jouer des choses différentes, dans des endroits différents, en France et à l'étranger."
Christophe Carrière - L'Express
(...) le scénario reste grossièrement tricoté, malgré un joli retournement final. Le gamin est presque aussi irrésistible que Mehdi. (...) Quant aux images, aux antipodes de celles, en noir et blanc, de l'ORTF, elles sont somptueuses, même si elles sont un peu trop portées sur les "animaux de la montagne".
Mathilde Blottière - Télérama
Le feuilleton qui fit les grandes heures de l'ORTF ressuscite dans ce film de Nicolas Vanier. Le récit ne manque pas de rythme, et l'idée de transformer les contrebandiers d'origine en occupants nazis le dramatise efficacement. Bon, évidemment, il faut aimer les chiens...
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) le scénario multiplie les rebondissements avec plus ou moins de vraisemblance (le comportement de l’officier allemand laisse perplexe), mais visuellement, BELLE ET SÉBASTIEN est réussi, avec de l’émotion tout plein. Mieux vaut avoir cinq ans, quant au reste…
Catherine Schlager - La Presse
(...) Félix Bossuet incarne avec beaucoup de naturel cet enfant solitaire privé de l'amour de sa mère, mais gâté par l'affection (...) d'un chien. Les scènes les plus touchantes sont d'ailleurs celles qui mettent en vedette Belle et Sébastien (...). Si Margaux Chatelier (...) et Dimitri Storoge (...) sont aussi très justes, Tchéky Karyo (...) force un peu trop la note sur le penchant de César pour la bouteille.
Manon Dumais - Voir
En plus d’être écrasé par une avalanche de bons sentiments bien dégoulinants, [le spectateur] aura à endurer une galerie de personnages (...) unidimensionnels, [voire] caricaturaux. (...) Devant ce gnangnan croisement entre HEIDI [et] LA MÉLODIE DU BONHEUR, (...) où tout est blanc ou noir, force est de constater amèrement que l’intelligence des tous jeunes spectateurs est trop rarement stimulée.