Fr. 2013. Comédie dramatique de Agnès Jaoui avec Agathe Bonitzer, Arthur Dupont, Agnès Jaoui. Comme dans les contes de fées, une jeune femme tombe amoureuse d'un charmant et talentueux pianiste, mais un redoutable séducteur s'interpose entre eux. Thèmes universels traités par le biais des codes et figures du conte. Film choral agréable mais un peu superficiel et répétitif. Mise en scène inspirée. Distribution attachante. (sortie en salle: 2 août 2013)
Comme dans les contes de fées, une jeune femme tombe amoureuse d'un charmant et talentueux pianiste, mais un redoutable séducteur s'interpose entre eux. Thèmes universels traités par le biais des codes et figures du conte. Film choral agréable mais un peu superficiel et répétitif. Mise en scène inspirée. Distribution attachante. (sortie en salle: 2 août 2013)
La famille, les amours, les relations interpersonnelles... les thèmes de prédilection du duo Agnès Jaoui-Jean-Pierre Bacri (UN AIR DE FAMILLE, LE GOÛT DES AUTRES) sont rassemblés dans ce film choral réalisé encore une fois par Jaoui. Mais ici, c'est par le biais des formes et des figures du conte de fées qu'ils abordent ces sujets, tentant de tordre le cou à quelques mythes, dont celui du prince charmant. Malheureusement, en oubliant d'infuser à leur récit une réelle cruauté, celle-là même qui donne son épaisseur aux contes, les auteurs restent trop souvent en surface et se répètent. Restent néanmoins une réalisation inventive, aux effets de style amusants, ainsi qu'une élégante musique aux accents lyriques. Si dans leur jeu, Bacri et Jaoui sont fidèles à eux-mêmes, Agathe Bonitzer et Arthur Dupont font preuve de beaucoup de charme face à un Benjamin Biolay excellent en séducteur machiavélique.
Texte : Helen Faradji
Hervé Bertho - Ouest-France
(...) le film (...) fourmille de références aux contes. (...) Sauf que la vie n’est franchement pas un conte de fées. (...) Les codes sont détournés dans le décor d’un Paris féerique et cela donne un film merveilleux où le rire croise les larmes.
Thomas Sotinel - Le Monde
Il y a des décors absurdes qui exacerbent les travers de la décoration contemporaine tout en évoquant l'univers des illustrations enfantines, le mouvement général est tour à tour frénétique et rêveur.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
(...) Jean-Pierre Bacri se débrouille pour apporter à son jeu une nouvelle nuance mélan… comique qui est un vrai bonheur et provoque de francs éclats de rire. Le masque de grand méchant loup va (...) parfaitement à Benjamin Biolay.
Florence Colombani - Le Point
[Ce] n'est pas seulement une comédie de moeurs qui tourne en ridicule les travers de nos contemporains. C'est aussi une variation sur le thème du conte de fées, avec Agathe Bonitzer en princesse [et] Benjamin Biolay en grand méchant loup.
Arnaud Schwartz - La Croix
Destin, hasard et libre arbitre, sens aigu de l’observation des êtres, art consommé de l’esquisse: tout ce qui fait la richesse du cinéma d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri se trouve ici malaxé, dans une histoire aussi foutraque que plaisante.