Can. 2013. Drame de Samer Najari, Dominique Chila avec Ramzi Choukair, Fanny Mallette, Julie McClemens. À la suite du décès de sa mère, un Syrien vivant à Montréal se rend dans son pays natal en compagnie de sa maîtresse. Récit classique d'adultère doublé d'une fine réflexion sur l'identité. Dialogues laconiques. Mise en scène d'une élégante simplicité. Interprétation nuancée. (sortie en salle: 7 février 2014)
À la suite du décès de sa mère, un Syrien vivant à Montréal se rend dans son pays natal en compagnie de sa maîtresse. Récit classique d'adultère doublé d'une fine réflexion sur l'identité. Dialogues laconiques. Mise en scène d'une élégante simplicité. Interprétation nuancée. (sortie en salle: 7 février 2014)
Partant d'un récit classique d'adultère, Samer Najari et Dominique Chila signent une fine réflexion sur l'identité à travers le drame d'un immigrant déchiré entre ses origines et sa culture d'adoption. Ponctué de dialogues aussi laconiques qu'éloquents et de jolies notes poétiques, ARWAD se développe en trois tableaux que les réalisateurs ont choisi de présenter dans le désordre. Si le procédé n'est pas nouveau, il accentue la part de mystère du personnage central confronté au désarroi et à l'impuissance de sa famille. D'une élégante simplicité, la mise en scène bénéficie des cadrages soignés du directeur photo Pierre Mignot (MA VIE EN CINÉMASCOPE, LA MAISON DU PÊCHEUR), qui a privilégié les plans fixes, lesquels font la part belle aux acteurs. Au diapason, Ramzi Choukair, Fanny Mallette et Julie McClemens livrent des prestations nuancées, riches en émotions diverses déclinées avec retenue.
Texte : Manon Dumais
Marc-André Lussier - La Presse
Les cadrages sont soignés; les plans, superbement composés. On remarquera aussi cette grande délicatesse dans la mise en scène, qui suggère plus qu'elle ne montre, qui évoque plus qu'elle n'appuie.
Martin Morin - Canoe.ca
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