É.-U. 2013. Science-fiction de M. Night Shyamalan avec Jaden Smith, Will Smith, Sophie Okonedo. En 3013, sur la Terre rendue inhabitable, un officier de l'espace blessé charge son fils adolescent de parcourir cent kilomètres pour lancer un appel de détresse à leur planète. Aventure initiatique convenue. Rythme inégal. Quelques scènes de suspense tendues. Paysages majestueux et grandioses. Effets numériques parfois médiocres. Jeu limité de J. Smith. (sortie en salle: 31 mai 2013)
En 3013, sur la Terre rendue inhabitable, un officier de l'espace blessé charge son fils adolescent de parcourir cent kilomètres pour lancer un appel de détresse à leur planète. Aventure initiatique convenue. Rythme inégal. Quelques scènes de suspense tendues. Paysages majestueux et grandioses. Effets numériques parfois médiocres. Jeu limité de J. Smith. (sortie en salle: 31 mai 2013)
Moins ratée que THE LAST AIRBENDER, cette nouvelle aventure initiatique de M. Night Shyamalan laisse tout de même à désirer. L'intrigue est convenue, les péripéties se font rares, le rythme s'avère inégal et les effets numériques sont souvent de qualité médiocre. Par ailleurs, en voulant recréer la chimie de THE PURSUIT OF HAPPYNESS, leur première collaboration à l'écran en 2006, Will Smith et son fils Jaden ont cette fois raté leur coup. D'une part, ce dernier démontre qu'il n'a pas encore les épaules pour tenir un rôle principal, sa palette de jeu s'avérant très limitée. D'autre part son père, par son jeu exagérément stoïque, délibérément en retrait, accentue l'atmosphère mortifère du film. En outre, le contexte de science-fiction, malgré la prometteuse prémisse, se révèle insuffisamment exploité, au profit de l'aventure pure. Celle-ci se déploie toutefois dans des décors majestueux et grandioses, alors qu'à l'avant-plan quelques scènes de suspense assez tendues témoignent de l'indéniable habileté technique du réalisateur de THE SIXTH SENSE. Lequel ne parvient hélas pas à réfréner sa propension à un agaçant prêchi-prêcha nouvel âge.
Texte : Louis-Paul Rioux
Antoine Duplan - Le Temps
Naguère, M. Night Shyamalan faisait la une de Newsweek. (...) C'était au temps [du] SIXIÈME SENS. (...) Las! En dépit de deux réussites honorables (...), le maître du twist scénaristique n'a pas réitéré son coup de force. (...) retrouvera-t-il la grâce avec cette robinsonnade futuriste?
André Lavoie - Le Devoir
Will Smith, ici en retrait, offre à son rejeton (...) d’occuper tout l’écran. (...) Ce cadeau se révèle empoisonné pour le jeune acteur, qui montre toutes ses limites face à un rôle aux exigences allant au-delà des performances physiques.
John DeFore - The Hollywood Reporter
Jaden Smith's performance, all furrowed brow and worried eyes, gives us no reason to believe Kitai is made of the same tough stuff as his father. (...) The film's resolution, predictable to any viewer, feels oddly impersonal for a father/son bonding tale.
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro
À travers des paysages somptueux (...), [la] mise en scène tient sans cesse la balance entre menace et splendeur. (...) Décors, costumes, accessoires high-tech sont d'une grande élégance. Et, vertu assez rare à l'écran, la technologie n'étouffe pas les personnages, ne déshumanise pas le sujet.
Scott Foundas - Variety
Donning an impermeable tough-guy facade, (...) the senior Smith gives one of the least substantive performances of his career, while the undeniably charismatic Jaden toggles between two primary modes of expression: paralyzing fear and simmering rage.
François Forestier - Le Nouvel Observateur
Nous sommes loin des débuts éclatants de M. Night Shamalyan (...). Ici, c’est un simple récit d’apprentissage à la Kipling, avec une particularité de style: les plans sont tous admirablement composés, même si l’histoire est rudimentaire. Science-fiction et écologie, bons sentiments et belles images.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Tout Shyamalan est là, mais comme en consommé: belles valeurs, ésotérisme areligieux, suspense, (...) divertissement. Mise en scène élégante, tragédie bien amenée, musique appropriée et (...) au sommet de [la] fable: une leçon de morale, évidemment.