Fr. 2013. Aventures de Ariel Zeïtoun avec Nora Arnezeder, Gérard Lanvin, Tomer Sisley. Au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, une jeune insoumise est forcée d'épouser un comte riche, puissant et laid, que ses ennemis tentent de compromettre. Adaptation clinquante du roman à succès d'Anne et Serge Golon. Mise en scène tapageuse mais peu inventive. Montage frénétique. Bons interprètes. (sortie en salle: 21 mars 2014)
Au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, une jeune insoumise est forcée d'épouser un comte riche, puissant et laid, que ses ennemis tentent de compromettre. Adaptation clinquante du roman à succès d'Anne et Serge Golon. Mise en scène tapageuse mais peu inventive. Montage frénétique. Bons interprètes. (sortie en salle: 21 mars 2014)
La série romanesque d'Anne et Serge Golon avait été portée à l'écran par Bernard Borderie dans les années 1960, sous forme de feuilleton, avant qu'Ariel Zeïtoun (XXL, YAMAKASI) et son producteur Luc Besson ne s'en emparent pour créer cette adaptation clinquante et superficielle. La trame narrative débordant de combats et d'escapades en pleine nature ou dans des intérieurs à la décoration surchargée a visiblement influencé l'approche tapageuse du réalisateur. Ce parti pris se reflète également dans un montage frénétique, pour ne pas dire brutal, cherchant à condenser l'abondante matière dramatique, mais à un rythme ne permettant aucune nuance. Ce spectacle agité, dont la dimension féministe est soulignée à gros traits, bénéficie néanmoins d'une interprétation de qualité. La jeune Nora Arnezeder (FAUBOURG 36) et le vétéran Gérard Lanvin parviennent à briller dans des rôles autrefois tenus par Michèle Mercier et Robert Hossein, tandis que Simon Abkarian (L'ARMÉE DU CRIME) est excellent dans le rôle de l'avocat Desgrez.
Texte : André Lavoie
Marc-André Lussier - La Presse
Beaucoup d'action, beaucoup de combats, avec, à la clé, un érotisme bon teint (...). Le tout est filmé avec une caméra nerveuse qui ne ménage pas ses effets. Autrement dit, ça bouge beaucoup, mais ça ne va nulle part.
Antoine Rochat - Ciné-Feuilles
Rythmé par une musique envahissante, [c']est un film de complots, de cape et d’épée, musclé, très tendu, qui brasse les grands sentiments et les scènes de bravoure, mais ne laissera pas de souvenir impérissable.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Évidemment, on peut s'agacer (...) de la musique grandiloquente, de la mise en scène aux effets appuyés. (...) Mais on peut aussi se laisser emporter par les rebondissements à foison, les réparties mordantes, (...) la passion d'Angélique.
Delphine Cazus - Les Fiches du Cinéma
Alors que les anciennes versions assumaient (...) une certaine légèreté du personnage, cette nouvelle adaptation du cycle romanesque se donne des airs d'épopées et frise parfois le ridicule.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Reconstitution au petit point des décors et des costumes d'époque, cette ANGÉLIQUE se laisse voir sans déplaisir. (...) À 24 ans, Nora Arnezeder relève le gant de dentelle avec charme et tempérament.
Christophe Carrière - L'Express
Tout pour plaire. Et, à l'arrivée, tout pour déplaire. La mise en scène oscille entre hystérie (le premier quart d'heure) et absurdités; la postsynchronisation est calamiteuse; il n'y a aucun souffle, aucune émotion, parfois de la gêne...