É.-U. 2013. Film d'arts martiaux de Carl Rinsch avec Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki. Pour venger la mort de leur seigneur, 47 rônins (samouraïs sans maître) font alliance avec un guerrier métis qui a jadis été leur serviteur. Amalgame pompeux de faits historiques et légendaires teinté de fantastique. Personnages unidimensionnels. Mise en scène ample. Interprétation figée. (sortie en salle: 25 décembre 2013)
Pour venger la mort de leur seigneur, 47 rônins (samouraïs sans maître) font alliance avec un guerrier métis qui a jadis été leur serviteur. Amalgame pompeux de faits historiques et légendaires teinté de fantastique. Personnages unidimensionnels. Mise en scène ample. Interprétation figée. (sortie en salle: 25 décembre 2013)
Écrit par trois scénaristes principalement spécialisés dans le film d'action, Chris Morgan (la franchise FAST & FURIOUS), Hossein Amini (DRIVE de Nicholas Winding Refn) et Walter Hamada (producteur de films d'horreur), 47 RONIN relate, en un simpliste amalgame de faits historiques et légendaires teinté de fantastique, l'un des mythes fondateurs de la culture japonaise. Ayant inspiré grand nombre de cinéastes, dont Kenji Mizoguchi, ce récit de loyauté et de bravoure devient entre les mains du nouveau venu Carl Rinsch un pompeux film de chevalerie prétexte à de longues scènes de combats. Or, malgré l'ampleur de la mise en scène et la somptueuse direction artistique insufflant au tout héroïsme et solennité, les chorégraphies de combats peu spectaculaires font pâle figure à côté de celles de Yuen Woo-ping (KILL BILL: VOLUME 2). Hormis lors des déplacements aériens de la sorcière, les effets spéciaux ne sont guère plus convaincants. Alors que leurs confrères sont figés dans des rôles unidimensionnels, Rinko Kikuchi et Tadanobu Asano semblent s'amuser en méchants de service.
Texte : Manon Dumais