É.-U. 2013. Drame historique de Brian Helgeland avec Chadwick Boseman, Harrison Ford, Nicole Beharie. En 1947, le propriétaire des Dodgers de Brooklyn, signe un contrat avec Jackie Robinson, faisant de lui le premier joueur noir de la Ligue Majeure de baseball. Évocation édifiante et désuète du parcours d'un héros des droits civiques. Réalisation conventionnelle. Musique sirupeuse et insistante. Performance rugueuse et attachante de H. Ford. (sortie en salle: 12 avril 2013)
En 1947, le propriétaire des Dodgers de Brooklyn, signe un contrat avec Jackie Robinson, faisant de lui le premier joueur noir de la Ligue Majeure de baseball. Évocation édifiante et désuète du parcours d'un héros des droits civiques. Réalisation conventionnelle. Musique sirupeuse et insistante. Performance rugueuse et attachante de H. Ford. (sortie en salle: 12 avril 2013)
Ne serait-ce que pour mesurer le chemin accompli depuis les années 1940, le combat mené par Jackie Robinson contre une Amérique farouchement ségrégationniste méritait assurément d'être raconté. Mais pas de la façon grandiloquente, édifiante et désuète privilégiée par Brian Helgeland (A KNIGHT'S TALE). Peu palpitant, le récit avance par à-coups et - déception pour le public local - mentionne sans le montrer le séjour historique de Robinson à Montréal en 1946, alors qu'il évoluait au sein des Royaux, le club-école des Dodgers de Brooklyn. L'ensemble se compose de scènes de dialogues en intérieur, plutôt statiques dans leur traitement, et de quelques séquences sur le terrain de jeu filmées de manière routinière et répétitive. Le tout surmonté d'une musique sirupeuse ou pompeuse qui s'efforce de dicter les émotions au spectateur. Dans le rôle de Robinson, le nouveau venu Chadwick Boseman offre une performance correcte, sans plus. En revanche, Harrison Ford se distingue avec sa composition à la fois rugueuse et attachante de l'audacieux et courageux Rickey, armé du reste des meilleures répliques.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Dommage. Jackie Robinson méritait mieux. Un Spike Lee ou un Steve McQueen auraient du réalisé un tel film. Au lieu de ça, on a droit à un film très conventionnel, proche du téléfilm et sans grande nuance sur le personnage. L'histoire de Robinson est passionnante et inspirante mais elle est racontée avec le minimum de conviction. Même la fin rate la cible. Heureusement, on peut se consoler un brin avec Harrison Ford qui offre une bonne composition.
J'attribue à ce film la Cote
François Lévesque - Le Devoir
Dans l’adversité, Jackie Robinson a fait preuve de grandeur. Il méritait un grand film. 42 n’est pas ce film. Sirupeux au possible, ce drame biographique souffre de plusieurs vices de conception et de bien peu de vertus pour compenser ceux-ci. (...) Scénariste émérite (...), Helgeland est un cinéaste médiocre.
Marc-André Lussier - La Presse
Crédible sur le plan sportif (...), 42 emprunte d'office la facture classique hollywoodienne. Cela dit, Helgeland ne verse pas trop dans le sentimentalisme surfait. Le film bénéficie aussi grandement des solides performances des acteurs en présence, particulièrement Harrison Ford et Christopher Meloni.
Manon Dumais - Voir
Ponctué de dialogues emphatiques, 42 souffre d’une réalisation à l’emporte-pièce, d’une trame sonore pompeuse et d’une direction artistique téléromanesque. Se résumant à une suite d’épisodes marquants dans la carrière de Robinson, cette page importante de l’histoire des Noirs manque cruellement (...) de profondeur.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
C'est regardable. La photo et les scènes de jeu sont bien, mais la musique désuète et appuyée est insupportable. On dirait un vieux film de Disney.
J'attribue à ce film la Cote