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2 Temps 3 mouvements

Can. 2013. Drame de Christophe Cousin avec Zacharie Chasseriaud, Antoine L'Écuyer, Aure Atika. Après avoir accidentellement provoqué la mort d'un élève de son école secondaire, un adolescent français vit diverses expériences avec le meilleur ami du défunt. Récit intrigant sur les tourments de l'adolescence et le déracinement. Scénario manquant un peu de substance. Atmosphère irréelle prenante. Images expressives. Forte présence de Z. Chasseriaud. (sortie en salle: 26 septembre 2014)

13 ans +
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2 Temps 3 mouvements (2 Temps 3 mouvements)

13 ans + 13 ans +

Can. 2013. Drame de Christophe Cousin avec Zacharie Chasseriaud, Antoine L'Écuyer, Aure Atika.

Après avoir accidentellement provoqué la mort d'un élève de son école secondaire, un adolescent français vit diverses expériences avec le meilleur ami du défunt. Récit intrigant sur les tourments de l'adolescence et le déracinement. Scénario manquant un peu de substance. Atmosphère irréelle prenante. Images expressives. Forte présence de Z. Chasseriaud. (sortie en salle: 26 septembre 2014)

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Sa mère veuve ayant décidé, malgré ses objections, de quitter la France pour s'établir au Québec, où elle a trouvé un travail de nuit dans un bar, Victor traîne son spleen dans les couloirs de sa nouvelle école secondaire. Sommé par le directeur d'aller étudier à la bibliothèque après un énième retard à un cours, l'adolescent, qui n'en fait qu'à sa tête, va plutôt fumer sur le toit de l'établissement. C'est là qu'il voit un autre jeune, en équilibre précaire sur la corniche. Après avoir accidentellement provoqué la chute du garçon, qui s'apprêtait de toute façon à sauter, Victor, sur une impulsion, s'empare du lecteur MP3 près du cadavre puis déclenche l'alarme d'incendie de l'école avant de prendre la fuite. Les jours suivants, l'adolescent déboussolé clame son innocence auprès des enquêteurs, perd sa virginité dans les bras d'une fille de sa classe, se chamaille avec sa mère qui fréquente un collègue de travail et se présente sous de faux motifs chez la mère du disparu, dans le but de comprendre les motifs de son geste suicidaire. Or, c'est auprès du meilleur ami de ce dernier, et à l'aide d'une vidéo sur le lecteur MP3, que Victor éclaircira ce mystère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce premier long métrage, Christophe Cousin démontre un talent sûr pour la création d'atmosphère et la composition d'images expressives. Le décor urbain, composé de dessous de viaducs délabrés et de terrains vagues peu accueillants, est particulièrement bien exploité. Par contre, le scénario, sur les tourments de l'adolescence et le déracinement, manque un peu de substance. La réflexion sur le suicide est insuffisamment alimentée, les tribulations sexuelles et amoureuses du protagoniste sont plus ou moins bien intégrées au récit, et le dénouement ne possède pas la force dramatique souhaitée. Reste que ce coup d'essai, qui se distingue par son ambiance prenante et irréelle où le temps semble suspendu, augure bien pour la suite de la carrière de Cousin. Le jeune Zacharie Chasseriaud (LES GÉANTS, AU NOM DU FILS) crève l'écran, et ses partenaires sont tous bien dirigés.

Texte : Louis-Paul Rioux

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