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100% cachemire

Fr. 2013. Comédie de Valérie Lemercier avec Valérie Lemercier, Gilles Lellouche, Samatin Pendev. La rédactrice en chef d'un grand magazine féminin et son mari marchand d'art adoptent un petit garçon russe qui bouleverse leur monde de luxe et d'apparences. Récit mou et superficiel. Thèmes graves escamotés au profit de gags faciles. Réalisation fade. Interprètes charismatiques. (sortie en salle: 31 janvier 2014)

Général
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100% cachemire (100% cachemire)

Général Général

Fr. 2013. Comédie de Valérie Lemercier avec Valérie Lemercier, Gilles Lellouche, Samatin Pendev.

La rédactrice en chef d'un grand magazine féminin et son mari marchand d'art adoptent un petit garçon russe qui bouleverse leur monde de luxe et d'apparences. Récit mou et superficiel. Thèmes graves escamotés au profit de gags faciles. Réalisation fade. Interprètes charismatiques. (sortie en salle: 31 janvier 2014)

Aleksandra a tout pour elle: un poste de rêve à la tête d'un grand magazine féminin, un appartement luxueux en plein coeur du 7e arrondissement de Paris, une garde-robe de top-model, un mari marchand d'art que toutes les autres femmes lui envient, et même un amant, auteur à succès. Il ne lui manque qu'un enfant. Grâce à ses relations et à un pot-de-vin, Aleksandra obtient en moins de trois mois l'autorisation d'adopter un orphelin. Mais dès son premier contact avec Alekseï, petit garçon de 7 ans débarqué de Russie, le rêve perd de son éclat. L'enfant n'est pas aussi mignon que sur les photos. Turbulent, colérique, il ne parle pas un mot de français. Et malgré la présence d'une nounou à la maison pour faciliter l'adaptation, les nouveaux parents n'arrivent pas à lui faire une place dans leur vie axée sur les apparences. Au point même où Aleksandra en vient à remettre en question son désir de maternité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Parentalité, adoption internationale, choc des cultures et des valeurs: les thèmes soulevés par cette nouvelle réalisation de Valérie Lemercier (PALAIS ROYAL) sont nombreux et potentiellement riches. Hélas, chacun d'entre eux n'est qu'effleuré. En faute? Le scénario mou et superficiel, qui escamote de grands pans du récit au bénéfice de l'anecdotique et du gag qui fait mouche. Qui plus est, le film qu'on croyait généreux et sincère bascule au dernier tiers dans la sentimentalité factice et le placement de produits de luxe. Visuellement fade, mal rythmé, le film compte principalement sur l'abattage des deux interprètes principaux et l'indéniable chimie qui opère entre eux.

Texte : Helen Faradji

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