Isr. 2012. Drame sentimental de Eytan Fox avec Ohad Knoller, Oz Zehavi, Lior Ashkenazi. Dix ans après la mort de son ancien amant, un cardiologue de Tel Aviv espère trouver l'amour auprès d'un jeune soldat rencontré au cours d'un voyage. Suite des tribulations du protagoniste du film "Yossi & Jagger" du même réalisateur. Ton doux-amer. Dénouement plutôt bâclé. Mise en scène atone. Jeu tout en retenue d'Ohad Knoller. (sortie en salle: 12 avril 2013)
Dix ans après la mort de son ancien amant, un cardiologue de Tel Aviv espère trouver l'amour auprès d'un jeune soldat rencontré au cours d'un voyage. Suite des tribulations du protagoniste du film "Yossi & Jagger" du même réalisateur. Ton doux-amer. Dénouement plutôt bâclé. Mise en scène atone. Jeu tout en retenue d'Ohad Knoller. (sortie en salle: 12 avril 2013)
L'Israélien Eytan Fox renoue ici avec le personnage de son film YOSSI & JAGGER, dont l'action se déroulait dix ans plus tôt. Après une première heure sur le fil de l'émotion, au ton doux-amer bien calibré, l'intrigue perd en crédibilité et s'empâte dans une mise en scène atone. Le jeu senti d'Ohad Knoller, tout en retenue, sauve toutefois la mise.
Frédéric Strauss - Télérama
Une romance qui veut raconter une évolution des moeurs dans l'armée israélienne, et surtout un retour à la vie. Mais le bonheur semble tout à coup simpliste, le vrai problème de Yossi n'étant plus, finalement, que d'assumer ses kilos en trop. Loin du beau néant existentiel!
Christophe Bergeron - Les Fiches du Cinéma
(...) dix ans après [YOSSI ET JAGGER], Eytan Fox (...) renoue avec son personnage principal et, hélas!, avec ses défauts. (...) clichés, grande maladresse, absence de travail cinématographique..., avant de juger qu'il s'agissait là d'un "honnête téléfilm".
Vincent Ostria - L'Humanité
Une œuvre mi-figue mi-raisin, qui pourrait ressembler à un roman-photo si elle se déroulait dans un contexte (...) hétéro (...). Mais en dehors de cette différence, le regard sur la dérive du personnage et (...) l’issue de son marasme sont tellement édulcorés, (...) qu’on dirait de l’Antonioni version Bisounours.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
(...) le nouveau film d'Eyrtan Fox est convenu, mâché d'avance, dévitalisé, sans autre enjeu qu'un sujet de société assez laborieusement illustré.
Éric Clément - La Presse
Tout en glissant des références à MORT À VENISE (...), Fox plonge le cinéphile dans une réflexion sur l'attachement, le deuil et la difficulté de refaire sa vie après une grande passion (...). Et il laisse le spectateur avec un message d'espoir. La renaissance est toujours possible, mais requiert un effort personnel.