Fr. 2012. Drame de Ilmar Raag avec Laine Magi, Jeanne Moreau, Patrick Pineau. Ayant quitté l'Estonie pour Paris afin de prendre soin d'une riche compatriote octogénaire, une divorcée d'origine modeste se heurte au mauvais caractère de celle-ci. Intrigue minimaliste bien articulée. Douce réflexion sur la solitude et la vieillesse. Réalisation élégante forgeant un climat crépusculaire. Interprètes au diapason. (sortie en salle: 10 mai 2013)
Ayant quitté l'Estonie pour Paris afin de prendre soin d'une riche compatriote octogénaire, une divorcée d'origine modeste se heurte au mauvais caractère de celle-ci. Intrigue minimaliste bien articulée. Douce réflexion sur la solitude et la vieillesse. Réalisation élégante forgeant un climat crépusculaire. Interprètes au diapason. (sortie en salle: 10 mai 2013)
Manon Dumais - Voir
(...) il y a tant de chaleur et de tendresse chez Ilmar Raag (...) dans sa façon de filmer ses actrices que la séduction opère. Avançant au rythme des jours de cette vieille coquette recluse, UNE ESTONIENNE À PARIS s’avère une réflexion mélancolique sur la solitude des aînés.
Isabelle Danel - Les Fiches du Cinéma
Malgré deux ou trois [bons] moments (...), le film patine régulièrement, se servant des dialogues et non des images pour faire avancer le récit; sombrant dans les clichés, entre plans nocturnes et touristiques de Paris et allées et venues.
Jean Roy - L'Humanité
Le récit progresse à gros sabots mais l’essentiel est dans le face-à-face entre ces deux admirables comédiennes. La relation est touchante et le film procure un sentiment profond d’humanité. Il a d’ailleurs obtenu le prix du jury œcuménique au Festival de Locarno.
François Forestier - Le Nouvel Observateur
Ilmar Raag, jeune réalisateur estonien, a trouvé le bon équilibre: entre comédie et drame léger, raison et sentiment, douceur et colère, le film touche juste. On sort de là avec le sourire, et une immense tendresse pour Jeanne Moreau.
Frédéric Strauss - Télérama
Sur [un] thème un peu classique, Ilmar Raag évite (...) les bavardages, le pittoresque. Au lieu d'accentuer l'affrontement, propice aux répliques vachardes, il explore ses à-côtés, les silences, la solitude. (...) À cette musique de chambre, les acteurs donnent de la résonance: Jeanne Moreau [est] impériale.