Fr. 2012. Drame de moeurs de Alain Minier avec Olivier Marchal, Smaïn, Catherine Marchal. Après avoir purgé une peine de 15 ans, un ancien prisonnier retourne dans son quartier d'enfance, Ménilmontant, où il peine à se réinsérer. Récit bancal à saveur nostalgique. Psychologie des personnages insuffisamment développée. Décor naturel mal exploité. Nombreux clichés. Réalisation ordinaire. Interprétation facile de O. Marchal.
Après avoir purgé une peine de 15 ans, un ancien prisonnier retourne dans son quartier d'enfance, Ménilmontant, où il peine à se réinsérer. Récit bancal à saveur nostalgique. Psychologie des personnages insuffisamment développée. Décor naturel mal exploité. Nombreux clichés. Réalisation ordinaire. Interprétation facile de O. Marchal.
Pour sa première réalisation, le scénariste Alain Minier a voulu rendre hommage au quartier parisien qui l'a vu grandir. À forte saveur nostalgique, son récit bancal ne réussit cependant pas à convaincre, tant il y a de clichés (les Gitans, la prostituée au grand coeur), d'invraisemblances et de développements inaboutis. Ainsi, toute la sous-intrigue avec le jeune voyou Nassim ne mène finalement nulle part. Par ailleurs, la psychologie des personnages est insuffisamment développée, tandis que le décor naturel s'avère peu ou mal exploité. À la réalisation, Minier livre un travail honnête, sans plus. Regard fatigué, Olivier Marchal (LE FILS À JO) joue mollement le repris de justice avec des valeurs à qui on ne la fait pas.
Texte : Olivier Lefébure