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Un Bonheur n'arrive jamais seul

Fr. 2012. Comédie sentimentale de James Huth avec Sophie Marceau, Gad Elmaleh, Maurice Barthélemy. Un compositeur de musiques publicitaires tombe amoureux de l'ex-épouse de son plus gros client, une quadragénaire mère de trois enfants. Production artificielle et ringarde. Développements mécaniques. Réalisation colorée. Interprètes sympathiques, mais pas toujours à l'aise. (sortie en salle: 4 septembre 2012)

Général
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Un Bonheur n'arrive jamais seul (Un Bonheur n'arrive jamais seul)

Général Général

Fr. 2012. Comédie sentimentale de James Huth avec Sophie Marceau, Gad Elmaleh, Maurice Barthélemy.

Un compositeur de musiques publicitaires tombe amoureux de l'ex-épouse de son plus gros client, une quadragénaire mère de trois enfants. Production artificielle et ringarde. Développements mécaniques. Réalisation colorée. Interprètes sympathiques, mais pas toujours à l'aise. (sortie en salle: 4 septembre 2012)

Fils d'un célèbre pianiste de concert, Sacha Keller gaspille son talent de compositeur dans le domaine de la publicité, convaincu qu'il n'est pas à la hauteur de l'héritage paternel. Son plus récent contrat pour le géant de l'alimentation Alain Poche lui assure un revenu confortable qui lui permettra de monter avec son meilleur ami Laurent un ambitieux spectacle pluridisciplinaire. Mais voilà que surgit dans son existence Charlotte, une belle femme habituée au luxe. Elle est séduite par sa nature bohème, lui, refroidi par ses trois enfants. Bien vite toutefois, Sacha se prend au jeu de la vie de famille. Au grand dam de Laurent, qui reproche à son ami de ne pas s'investir à fond dans leur spectacle. Plus problématique, l'ex-conjoint de Charlotte demeure convaincu qu'elle reviendra auprès de lui. Ce dernier n'est autre qu'Alain Poche.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Suivant l'exemple des créateurs de WHEN HARRY MET SALLY, les auteurs de cette production artificielle citent jusqu'à plus soif le film CASABLANCA dans l'espoir de voir se matérialiser à l'écran un climat romantique. Hélas, avec ses développements mécaniques et son attitude d'un autre temps, le scénario transpire la ringardise plus qu'il n'exsude un charme suranné. Chantre du «slapstick» à l'américaine, James Huth (SERIAL LOVER, LUCKY LUKE) signe une réalisation colorée et fait trébucher ses personnages à qui mieux mieux, mais ne s'improvise pas Blake Edwards qui veut. À ce chapitre, Gad Elmaleh (LA DOUBLURE) et Sophie Marceau (FANFAN, ANTHONY ZIMMER), bien qu'éminemment sympathiques, ne sont pas toujours à l'aise. Abonné aux rôles de crapules, François Berléand (MON IDOLE, LA FILLE COUPÉE EN DEUX) les éclipse tous les deux.

Texte : François Lévesque

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