G.-B. 2012. Drame musical de Max Giwa, Dania Pasquini avec Falk Hentschel, Sofia Boutella, George Sampson. Pour surmonter une cuisante défaite, un danseur de rue rassemble une dizaine d'artistes européens aussi doués que lui pour participer à une prestigieuse compétition internationale. Récit convenue aux dialogues sirupeux et aux émotions faciles. Crescendo dramatique sans surprise. Chorégraphies spectaculaires mais platement filmées. Interprètes limités. (sortie en salle: 13 avril 2012)
Pour surmonter une cuisante défaite, un danseur de rue rassemble une dizaine d'artistes européens aussi doués que lui pour participer à une prestigieuse compétition internationale. Récit convenue aux dialogues sirupeux et aux émotions faciles. Crescendo dramatique sans surprise. Chorégraphies spectaculaires mais platement filmées. Interprètes limités. (sortie en salle: 13 avril 2012)
Ce deuxième épisode d'une série britannique inspirée des modèles américains (STEP UP, SAVE THE LAST DANCE) tombe dans les mêmes pièges que le premier: crescendo dramatique sans surprise, dialogues sirupeux, personnages stéréotypés, émotions faciles. Sans audace ni recherche formelle (la 3D est purement accessoire), STREETDANCE 2 est avant tout une fenêtre sur une piste de danse où les chorégraphies, bien que parfois spectaculaires, sont platement filmées, à la manière d'un interminable vidéoclip. Dans les séquences dansées, les deux vedettes Falk Hentschel et Sofia Boutella font preuve de talent, d'entrain et de dynamisme. Dans les passages plus dramatiques par contre, leur prestation frise bien souvent le ridicule.
Texte : Ismaël Houdassine