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Spring Breakers

É.-U. 2012. Drame de moeurs de Harmony Korine avec Vanessa Hudgens, Ashley Benson, James Franco. Durant leur semaine de relâche en Floride, quatre étudiantes sont arrêtées puis libérées sous caution grâce à un flamboyant narcotrafiquant local qui les prend sous son aile. Exploration creuse et immature des rêves d'une certaine jeunesse. Traitement stylisé très recherché procurant une sensation d'apesanteur. Interprétation inégale. (sortie en salle: 29 mars 2013)

16 ans + (violence, érotisme)
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Spring Breakers (Spring Breakers)

16 ans + (violence, érotisme) 16 ans + (violence, érotisme)

É.-U. 2012. Drame de moeurs de Harmony Korine avec Vanessa Hudgens, Ashley Benson, James Franco.

Durant leur semaine de relâche en Floride, quatre étudiantes sont arrêtées puis libérées sous caution grâce à un flamboyant narcotrafiquant local qui les prend sous son aile. Exploration creuse et immature des rêves d'une certaine jeunesse. Traitement stylisé très recherché procurant une sensation d'apesanteur. Interprétation inégale. (sortie en salle: 29 mars 2013)

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Pour financer leur semaine de relâche en Floride, Candy, Britt et Cotty cambriolent brutalement un restaurant de leur petite ville, puis convainquent leur amie d'enfance Faith, chrétienne pratiquante, de prendre part au voyage. Peu après leur arrivée en Floride, les quatre filles sont arrêtées dans un motel, alors qu'elle sont en pleine orgie de sexe, d'alcool et de drogue. Au tribunal, Alien, un narcotrafiquant local, les sort de ce faux pas en payant leur caution et en les prenant sous son aile. Intimidée par ce criminel flamboyant qui se prend pour un héros de cinéma, Faith rentre à la maison en autobus. Plus insouciantes et téméraires, Candy, Britt et Cotty s'associent à lui pour voler les riches résidents du coin, coiffées de cagoules roses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'enfant terrible du cinéma américain (GUMMO, MR. LONELY) persiste et signe avec cette exploration provocante des rêves superficiels d'une certaine jeunesse. Souvent moqué au grand écran, de façon particulièrement jouissive dans le PIRANHA d'Alexandre Aja, le phénomène du "Spring Break" est ici dépeint comme une célébration débridée du plaisir des sens voulue éternelle par les protagonistes naïves, à laquelle s'ajoute une fascination pour les armes à feu et la violence. Or, sans second degré perceptible, Harmony Korine enlève toute charge subversive à sa démonstration, qui apparaît en définitive immature et creuse. Pourtant, le traitement stylisé impressionne. Les prises de vues recherchées du magicien de l'image Benoît Debie (IRRÉVERSIBLE, ENTER THE VOID), les couleurs savamment saturées et les effets sonores entêtants procurent au spectateur une hypnotique sensation d'apesanteur. Par contre, la manière bassement racoleuse employée par le réalisateur pour filmer les attributs de ses vedettes féminines, dont son épouse Rachel Korine, devient vite lassante. Le cabotinage éhonté de James Franco détonne avec le jeu plus réaliste de ses partenaires.

Texte : Louis-Paul Rioux

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