É.-U. 2012. Drame musical de Salim Akil avec Jordin Sparks, Carmen Ejogo, Whitney Houston. Dans les années 1960, une musicienne prodige et ses deux soeurs forment un trio dont l'ascension est freinée par divers incidents d'ordre personnel. Récit décousu criblé d'invraisemblances. Retournements attendus. Mise en scène sans grâce ni rythme. Vedette bien mise en valeur. (sortie en salle: 17 août 2012)
Dans les années 1960, une musicienne prodige et ses deux soeurs forment un trio dont l'ascension est freinée par divers incidents d'ordre personnel. Récit décousu criblé d'invraisemblances. Retournements attendus. Mise en scène sans grâce ni rythme. Vedette bien mise en valeur. (sortie en salle: 17 août 2012)
Un récit décousu criblé d'invraisemblances, des personnages archétypés, des retournements téléphonés, décidément, SPARKLE ne fait pas d'étincelles au plan du scénario. Ça ne s'arrange guère au niveau de la mise en scène. Sans grâce ni rythme, celle-ci confirme la cruelle évidence: ce mélo librement adapté d'un drame musical datant de 1976 (avec Irene Cara) a poussé dans l'ombre de DREAMGIRLS et de HAIRSPRAY et ne s'en est pas remis. Par miracle toutefois, Salim Akil (JUMPING THE BROOM) met bien en valeur la vedette montante Jordin Sparks, une actrice limitée mais dont la présence et le registre musical procurent son âme au film. Dans son dernier tour de piste, la regrettée Whitney Huston ne fait pas trop mauvaise figure, mais son personnage invraisemblable manque d'épaisseur et elle, de charisme. À sa décharge, la débauche de costumes d'époque et de perruques ostentatoires dont on l'a affublée ne plaident pas en sa faveur. Ni en celle du film d'ailleurs.
Texte : Martin Bilodeau