É.-U. 2012. Drame psychologique de James Ponsoldt avec Mary Elizabeth Winstead, Aaron Paul, Octavia Spencer. À Los Angeles, une enseignante renonce à l'alcool, au grand dam de son conjoint incapable d'admettre son propre problème de dépendance. Intrigue d'un haut degré de réalisme. Développements plus ou moins originaux. Réalisation modeste mais attentive. Interprétation convaincante de M. E. Winstead. (sortie en salle: 2 novembre 2012)
À Los Angeles, une enseignante renonce à l'alcool, au grand dam de son conjoint incapable d'admettre son propre problème de dépendance. Intrigue d'un haut degré de réalisme. Développements plus ou moins originaux. Réalisation modeste mais attentive. Interprétation convaincante de M. E. Winstead. (sortie en salle: 2 novembre 2012)
L'Américain James Ponsoldt avait déjà abordé le thème de l'alcoolisme dans un premier long métrage inédit chez nous, OFF THE BACK. Cette fois, il recentre ce sujet sur un couple à la dérive. Devant sa lentille, leurs beuveries, montrées de façon très réaliste, illustrent à la fois la douceur de l'ivresse et la douleur des lendemains de veille. Cela dit, ce portrait d'un fléau social, brossé avec attention mais sans moyens importants ni grande virtuosité technique, ne renouvelle pas le discours sur le sujet, bien que la sincérité de la démarche et la grande justesse de ton contribuent à sa pertinence. De nombreux personnages secondaires, tous très bien campés et d'une grande profondeur, enrichissent de manière subtile le récit. Aaron Paul tire très bien son épingle du jeu, mais c'est la performance de Mary Elizabeth Winstead, étonnante et convaincante, qui ici retient le plus l'attention.
Texte : André Lavoie