Go to main content
6

Sans issue (The Cold Light of Day)

É.-U. 2012. Thriller de Mabrouk El Mechri avec Henry Cavill, Veronica Echegui, Bruce Willis. En vacances à Madrid où travaille son père, un jeune Américain tente de récupérer une mystérieuse mallette réclamée par les ravisseurs de sa famille. Production générique bas de gamme. Scénario illogique. Développements d'une banalité assommante. Réalisation mal fichue. Interprètes embarrassés. (sortie en salle: 7 septembre 2012)

13 ans + (violence)
6

Sans issue (The Cold Light of Day)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2012. Thriller de Mabrouk El Mechri avec Henry Cavill, Veronica Echegui, Bruce Willis.

En vacances à Madrid où travaille son père, un jeune Américain tente de récupérer une mystérieuse mallette réclamée par les ravisseurs de sa famille. Production générique bas de gamme. Scénario illogique. Développements d'une banalité assommante. Réalisation mal fichue. Interprètes embarrassés. (sortie en salle: 7 septembre 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Will Shaw, un jeune courtier de San Francisco, vient de faire faillite. Histoire de se changer les idées, il rejoint sa famille à Madrid pour leurs retrouvailles annuelles sur la Méditerranée. Fonctionnaire à l'ambassade américaine, son père Martin possède en effet un bateau là-bas. Les vacances de Will tournent rapidement au cauchemar lorsque son père, sa mère, son frère et sa belle-soeur disparaissent du bateau en son absence. Victime de policiers corrompus, Will est sauvé in extremis par Martin, qui lui avoue être en réalité un agent de la CIA. Kidnappé par le Mossad, le reste de la famille sera libéré en échange d'une mallette au contenu top secret que Martin a remis à sa supérieure corrompue, Corrack. Lorsque son père est assassiné par cette dernière, il revient à Will de lui reprendre la précieuse valise s'il souhaite revoir les siens vivants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette production générique bas de gamme pige abondamment dans la grammaire de la série BOURNE et dans une moindre mesure, dans celle d'Alfred Hitchcock, le savoir-faire en moins. Le scénario illogique se révèle riche en dialogues explicatifs tantôt ronflants, tantôt involontairement drôles. D'une banalité assommante, les développements et pseudos révélations ne convainquent pas davantage. À la réalisation, Mabrouk El Mechri (JCVD) agite sa caméra comme un enfant s'amuse avec un hochet: ça part dans toutes les directions, sans pensée ni visée. Rarement a-t-on vu des poursuites (à pied et en voiture) aussi platement filmées et montées. Fastidieux, le jeu de Henry Cavill (IMMORTALS) a le mérite relatif d'être au diapason de l'ensemble. On se demande en revanche ce que des acteurs du calibre de Bruce Willis et Sigourney Weaver sont allés faire dans cette galère. À leur décharge, ils ont l'air de se le demander aussi.

Texte : François Lévesque

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3