É.-U. 2012. Drame de Don Handfield avec Brian Presley, Melanie Lynskey, Kurt Russell. Magiquement redevenu adolescent, un fermier et père de famille trouve l'occasion d'éviter la blessure qui l'empêchera de faire carrière dans le football professionnel. Fantaisie pleine de bons sentiments. Quelques longueurs. Réalisation fonctionnelle. Interprétation inégale.
Magiquement redevenu adolescent, un fermier et père de famille trouve l'occasion d'éviter la blessure qui l'empêchera de faire carrière dans le football professionnel. Fantaisie pleine de bons sentiments. Quelques longueurs. Réalisation fonctionnelle. Interprétation inégale.
Longtemps assistant-réalisateur et producteur de Clint Eastwood, Robert Lorenz fait ses débuts à la mise en scène avec ce drame sportif, sentimental et psychologique, qui ne se distingue toutefois guère par son récit, très prévisible, ni par son traitement, très vieille école. De fait, le scénario du nouveau venu Randy Brown regorge de clichés et de personnages secondaires caricaturaux, tels l'athlète prodige face à claques et l'administrateur arriviste, méprisant et ignare. Bien que compétente, la réalisation de Lorenz apparaît plutôt monotone dans sa façon d'enchaîner les séquences sportives, les scènes de bar et les moments de rapprochements entre les deux jeunes gens. Avec aplomb et sensibilité, Amy Adams (THE FIGHTER, THE MASTER) s'impose face à Eastwood, solide et parfois touchant dans un rôle de grincheux mal embouché, semblable à celui qu'il incarnait dans son GRAN TORINO.
Texte : Louis-Paul Rioux