É.-U. 2012. Science-fiction de Ridley Scott avec Noomi Rapace, Michael Fassbender, Charlize Theron. En 2093, un indice sur l'origine de l'humanité entraîne l'équipage d'un vaisseau spatial vers une exoplanète qui abrite une forme de vie meurtrière. Production haut de gamme fondée sur un postulat fascinant. Développements plus conventionnels en deuxième partie. Photographie et direction artistique impressionnantes. Riche composition de M. Fassbender. (sortie en salle: 8 juin 2012)
En 2093, un indice sur l'origine de l'humanité entraîne l'équipage d'un vaisseau spatial vers une exoplanète qui abrite une forme de vie meurtrière. Production haut de gamme fondée sur un postulat fascinant. Développements plus conventionnels en deuxième partie. Photographie et direction artistique impressionnantes. Riche composition de M. Fassbender. (sortie en salle: 8 juin 2012)
Le retour attendu de l'Anglais Ridley Scott à la science-fiction, trois décennies après ALIEN et BLADE RUNNER, impressionne par l'ampleur des moyens déployés, la splendeur de la photographie et la minutie des imposants décors. Fondé sur un postulat fascinant suggérant la possible origine extraterrestre de l'humanité, le scénario évoque 2001: A SPACE ODYSSEY. Mais comme pour ALIEN, dont il est en quelque sorte l'antépisode, PROMETHEUS recourt en deuxième partie à des éléments désormais plus convenus liés au film d'horreur: climat de terreur, créatures incontrôlables, androïde retors, héroïnes aux nerfs d'acier, etc. Toutefois, le souffle épique de certaines séquences et la profondeur scientifique de plusieurs échanges emportent l'adhésion. La riche composition de Michael Fassbender (SHAME) et la présence vigoureuse de Noomi Rapace contribuent elles aussi à élever le niveau.
Texte : André Caron
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Variation fascinante des films ALIEN. Histoire un peu conventionnelle en deuxième partie. Dernier quart précipité. Réalisation de qualité de Ridley Scott. Photographie magnifique. Musique prenante. Effets visuels incroyables. Interpretation sans faille de Michael Fassbender. Un film grandiose mais imparfait.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Proposition fascinante tirée de l’univers d’Alien se déroulant chronologiquement avant le film de 1979. Effets visuels réussis. Bande sonore musclée. Plusieurs personnages secondaires inutiles. Conclusion préparant une suite évidente. Bons interprètes.
J'attribue à ce film la Cote
Manon Dumais - Voir
Fort de décors à couper le souffle, d’enjeux dramatiques angoissants et d’une ambiance suffocante (...), le résultat s’avère un parfait hybride de science-fiction et d’horreur rarement vu au grand écran. (...) Michael Fassbender se démarque aisément en androïde maniéré.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Ridley Scott livre un film visuellement et techniquement impeccable, mais se contente du minimum en ce qui concerne le scénario. (...) On salue la prestation de Noomi Rapace, aussi prenante que dans (...) MILLENIUM. Charlize Theron est parfaite dans son rôle de femme forte.
Martin Bilodeau - Le Devoir
L'immense qualité de PROMETHEUS tient moins à son scénario, bien articulé mais suivant des schémas et motifs connus, qu'à la sidérante beauté visuelle de sa proposition. Scott nous présente un univers complètement original.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
(...) PROMETHEUS, a visual feast of a 3D sci-fi movie (...) has trouble combining its high-minded notions about the origins of the species and its ALIEN-based obligation to deliver oozy gross-out moments.
Marc-André Lussier - La Presse
Sur le plan visuel et sonore, PROMETHEUS en donne (...) beaucoup à voir et à entendre (...). Les effets spéciaux sont de tout premier ordre, et la technologie 3D est ici judicieusement utilisée. Mais le bât blesse sur le plan du récit. Qui n’a aucune espèce de profondeur.
Justin Chang - Variety
Incongruously backed by an orchestral surge of a score, the film conspicuously lacks the long, drawn-out silences and sense of menace in close quarters that made ALIEN so elegantly unnerving. PROMETHEUS is one chatty vessel, populated by stock wise-guy types.
Clément Ghys - Libération
(...) c’est (...) dans cette quête titanesque que Ridley Scott laisse parfois perplexe, oscillant entre les codes nécessaires au prequel d’une série culte, dont il parvient difficilement à se détacher (...) et la volonté d’écrire une trame inédite.
Isabelle Régnier - Le Monde
Baigné dans une glue spirituelle qui fusionne christianisme et paganisme new wave, bourré d'emprunts au cinéma de science-fiction (...), ce film ne produit rien de singulier. Les quelques pistes intéressantes que recèle le scénario (...) restent à l'état d'ébauche.
Hubert Lizé - Le Parisien
PROMETHEUS est (...) un choc visuel, d’une beauté crépusculaire, qui exploite à fond tous les codes de la science-fiction et de l’horreur. (...) On a beau ne pas tout saisir des subtilités de l’histoire, c’est avec (...) plaisir (...) qu’on s’abandonne aux affres de l’angoisse.
Par : Jason Plante, Gatineau
Cette-année-là à Cannes, une seule production américaine avait compétionné. C'était PROMETHUS, une variante, et même forcée et antépisode d'Alien. Quelques acteurs de seconde zone avait pris l'affiche du film de Ridley Sscott, et s'avéraient très louables. On est à des années-lumières de Stanley Kubrick, mais simplement à deux pas d'Alien, le Ridley Scott qui ne lésine pas sur les effets-spéciaux et chocs, avec une finale qui montre l'efficacité des jeux de la part d'à peu près tout le cast...
J'attribue à ce film la Cote