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Paris-Manhattan

Fr. 2012. Comédie sentimentale de Sophie Lellouche avec Alice Taglioni, Patrick Bruel, Marine Delterme. Une pharmacienne célibataire, qui semble avoir renoncé à l'amour mais cultive une véritable obsession pour Woody Allen, résiste aux avances d'un séduisant quinquagénaire. Hommage malhabile à Woody Allen. Intrigue conventionnelle à l'issue prévisible. Réalisation fonctionnelle. Interprétation sympathique. (sortie en salle: 8 mars 2013)

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Paris-Manhattan (Paris-Manhattan)

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Fr. 2012. Comédie sentimentale de Sophie Lellouche avec Alice Taglioni, Patrick Bruel, Marine Delterme.

Une pharmacienne célibataire, qui semble avoir renoncé à l'amour mais cultive une véritable obsession pour Woody Allen, résiste aux avances d'un séduisant quinquagénaire. Hommage malhabile à Woody Allen. Intrigue conventionnelle à l'issue prévisible. Réalisation fonctionnelle. Interprétation sympathique. (sortie en salle: 8 mars 2013)

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Depuis l'adolescence, Alice cultive un amour inconditionnel pour les films de Woody Allen. À tel point qu'elle entretient avec lui des conversations imaginaires dans sa chambre décorée d'une immense affiche du cinéaste. Alors que sa famille insiste pour lui trouver un mari, la charmante trentenaire, qui travaille avec son père pharmacien, repousse les prétendants. Lors d'une réception au cours de laquelle un convive insulte son idole, elle fait la connaissance de Victor, un séduisant quinquagénaire au tempérament cynique. S'il ignore tout de Woody Allen, ce fabricant de systèmes d'alarme ne cache pas son intérêt pour Alice. Mais la pharmacienne fait tout son possible pour résister à ses avances, allant même jusqu'à courtiser un autre homme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La Française Sophie Lellouche voue un culte à Woody Allen depuis l'adolescence. Son premier long métrage pour le cinéma matérialise cette admiration à travers un récit parsemé de clins d'oeil à ANNIE HALL, ALICE et autres MANHATTAN. La réalisatrice va même jusqu'à user du procédé comique employé dans PLAY IT AGAIN SAM, par lequel le personnage joué par Woody avait des conversations imaginaires avec son idole Humphrey Bogart. L'intention est louable, la proposition attrayante, mais le rendu, maladroit. De fait, Lellouche se sert de ces artifices et références pour tapisser une intrigue sentimentale dont on devine l'issue d'entrée de jeu. Le style, le plus souvent fonctionnel et sans éclat, souffre aussi de la comparaison avec le modèle allénien. L'interprétation produit toutefois quelques étincelles. Patrick Bruel, très à l'aise en Don Juan caustique, mitraille les meilleures répliques, aux côtés d'une Alice Taglioni défendant un personnage plus caricatural. La présence discrète et efficace du vétéran Michel Aumont ajoute aussi un peu de piquant à l'affaire.

Texte : André Lavoie

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