Can. 2012. Comédie de moeurs de Sean Garrity avec Jonas Chernick, Emily Hampshire, Vik Sahay. Largué par sa petite amie qui le trouve médiocre au lit, un comptable coincé fait le pari de la reconquérir grâce aux conseils d'une stripteaseuse. Prémisse provocante inaugurant une romance sympathique mais prévisible. Quelque courtes scènes salaces. Humour juif inégal. Réalisation manquant d'ambition. Bons interprètes. (sortie en salle: 19 avril 2013)
Largué par sa petite amie qui le trouve médiocre au lit, un comptable coincé fait le pari de la reconquérir grâce aux conseils d'une stripteaseuse. Prémisse provocante inaugurant une romance sympathique mais prévisible. Quelque courtes scènes salaces. Humour juif inégal. Réalisation manquant d'ambition. Bons interprètes. (sortie en salle: 19 avril 2013)
Cette prémisse rappelant par son ton provocant celle de YOUNG PEOPLE FUCKING inaugure une série de courtes scènes, parfois salaces, formant au final une comédie sentimentale sympathique mais prévisible, mise en scène de manière trop sage par Sean Garrity (LUCID). Le scénario de Jonas Chernick exploite de manière très inégale l'humour juif à base d'autodérision. Au plan de l'interprétation toutefois, Chernick parvient à rendre assez attachant son personnage égocentrique aux prises avec un sérieux problème de déni. Dans le rôle de la travailleuse du sexe au grand coeur, Emily Hampshire s'avère souvent émouvante, et dans celui de la compagne manipulatrice et dénuée de générosité, Sarah Menninen est elle aussi très convaincante.
Texte : Louis-Paul Rioux
Véronique Harvey - 24 Heures
L'idée derrière MY AWKWARD SEXUAL ADVENTURE est très intéressante en soi, du moins pour une comédie de ce type, mais on verse beaucoup trop dans le convenu et le prévisible. (...) Heureusement, le jeu de Jonas Chernik sauve la mise et chapeau au cinéaste qui évite de s'engager dans la voie de la stupidité.
Geoff Pevere - The Globe and Mail
With a plot that echoes CRAZY STUPID LOVE, a technique that suggests a sitcom shot with surgery lighting, [the movie] deserves credit (...) for the frank self- awareness of its title, minus the Adventure part. This movie’s about as adventurous as a bus tour of Niagara wine country.
François Lévesque - Le Devoir
La mise en scène ne casse rien et la musique semble un peu trop calquée sur celle du générique de SEX AND THE CITY, mais pour ce qui est des gags, ce film à petit budget livre la marchandise. Il y a un réel sens du dialogue à l’oeuvre ici.
Jay Stone - The Gazette
(...) Garrity keeps the action moving but can't rescue the movie from its tone of part earnest Canadiana, part unexpurgated vulgarity. (...) It's (...) fitfully amusing and very filthy, but most of all it seems like a good idea that somehow got lost somewhere between Manitoba and Ontario.
Manon Dumais - Voir
[Cette] comédie romantique [peu] polissonne (...) paraît puiser son inspiration dans les sitcoms américains (...). Tout, dans le jeu exagéré des acteurs, (...) la manie de tourner dans des appartements à aire ouverte et de centrer l’action dans la cuisine (...) accentue cette impression.