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Miroir Miroir (Mirror Mirror)

É.-U. 2012. Comédie fantaisiste de Tarsem Singh avec Julia Roberts, Lily Collins, Armie Hammer. Dans un univers enchanté, une jeune princesse et sept nains courageux et rebelles s'unissent pour vaincre une reine cruelle. Variation déroutante et inaboutie d'un conte célèbre. Mélange d'autodérision et de mièvrerie. Réalisation artificielle tournant à vide. Interprétation forcée. (sortie en salle: 30 mars 2012)

Général
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Miroir Miroir (Mirror Mirror)

Général Général

É.-U. 2012. Comédie fantaisiste de Tarsem Singh avec Julia Roberts, Lily Collins, Armie Hammer.

Dans un univers enchanté, une jeune princesse et sept nains courageux et rebelles s'unissent pour vaincre une reine cruelle. Variation déroutante et inaboutie d'un conte célèbre. Mélange d'autodérision et de mièvrerie. Réalisation artificielle tournant à vide. Interprétation forcée. (sortie en salle: 30 mars 2012)

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Dans un monde enchanté, une reine vaniteuse et despotique tient le peuple sous son joug depuis que le roi a disparu en forêt il y a dix ans en pourchassant une bête maléfique qui hante toujours les lieux. Seul obstacle à son règne: sa belle-fille Blanche-Neige, qui vient d'avoir dix-huit ans et qui est par conséquent en droit d'hériter du trône. Afin de conserver le pouvoir, la mégère forme le projet d'épouser le prince Alcott, qui vient de débarquer au palais, en l'ensorcelant. Mais Blanche-Neige fait échouer son plan. En guise de représailles, la reine ordonne à son valet d'assassiner la jeune femme, mais ce dernier, ne pouvant s'y résoudre, l'abandonne dans la forêt. Blanche-Neige y est bientôt recueillie par sept nains courageux et rebelles qui vont l'aider à vaincre la cruelle monarque et à conquérir le charmant Alcott.

L’AVIS DE MEDIAFILM

MIRROR MIRROR aura été le chant du cygne de la célèbre costumière Eiko Ishioka (DRACULA, 1992), décédée peu après le tournage à l'âge de 73 ans. Celle qui avait auparavant participé à tous les films de l'esthète Tarsem Singh (THE CELL, THE FALL, IMMORTALS) lui a confectionné un beau cadeau d'adieu. En effet, exception faite des somptueux décors, ses costumes flamboyants aux couleurs vives et chatoyantes constituent le principal atout de cette variante déroutante et inaboutie sur le conte bien connu des frères Grimm. Le ton d'autodérision à la SHREK, privilégié par les auteurs, verse très tôt dans la mièvrerie la plus indigeste, renforcée par une musique sirupeuse vite insupportable. Aussi, la nature comique des situations est mal exploitée, de sorte que les gags tombent à plat. D'habitude inspirée, la réalisation de Tarsem Singh tourne à vide dans un environnement de studio qui rend l'ensemble encore plus artificiel. Pour alourdir le bilan, les interprètes surjouent dans des costumes qui expriment mieux qu'eux-mêmes les personnages qu'ils doivent défendre.

Texte : André Caron

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