Can. 2012. Thriller de Manon Briand avec Stéphanie Lapointe, Charles-Alexandre Dubé, Louis Morissette. À la suite d'un quiproquo, une préposée au vestiaire d'un bar et un aspirant journaliste se retrouvent mêlés à une sombre affaire d'héritage et de déchets électroniques. Scénario ambitieux combinant des éléments de romance, de thriller et de critique sociale. Quelques passages moralisateurs. Réalisation vivante. Interprétation inégale. (sortie en salle: 3 août 2012)
À la suite d'un quiproquo, une préposée au vestiaire d'un bar et un aspirant journaliste se retrouvent mêlés à une sombre affaire d'héritage et de déchets électroniques. Scénario ambitieux combinant des éléments de romance, de thriller et de critique sociale. Quelques passages moralisateurs. Réalisation vivante. Interprétation inégale. (sortie en salle: 3 août 2012)
Pour son retour derrière la caméra, Manon Briand propose un scénario ambitieux où elle combine avec aisance des éléments de romance, de thriller et de critique sociale. À travers les réflexions de son héroïne, solitaire et à contre-courant comme dans ses précédents films, elle livre cependant quelques passages moralisateurs et passéistes à propos de l'omniscience des réseaux sociaux. Ceux-ci sont toutefois rachetés par une finale lui donnant tort. Si la réalisation s'avère vivante, grâce à un rythme soutenu de même qu'une direction artistique et une photographie lui conférant un charme vintage, LIVERPOOL est trop souvent alourdi par l'interprétation inégale et sans conviction des acteurs principaux. Ainsi, face au solide nouveau venu Charles-Alexandre Dubé, Stéphanie Lapointe et Louis Morissette font pâle figure, jonglant laborieusement avec les différents changements de ton du film.
Texte : Manon Dumais
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) quel est le problème de LIVERPOOL? C'est le scénario qui pèche et pas qu'un peu! Alors que le début de l'intrigue est suffisamment bien ficelé pour qu'on embarque, on réalise au bout de 45 minutes que nous nous trouvons sur une route qui ne mène nulle part...
T’Cha Dunlevy - The Gazette
Lapointe shows charm and dramatic depth; (...) and Dubé is likeable enough as her web-savvy suitor. But their song-and-dance courtship (...) is never more than cute; the danger in the film is rarely scary; and the funny bits don’t draw more than a smile.
Odile Tremblay - Le Devoir
Que d'invraisemblances au menu (...)! LIVERPOOL est à la fois un film romantique teinté de nostalgie, quoiqu'avant-gardiste, un thriller et une oeuvre de dénonciation sociale. Les tons divers se marient mal et le scénario boite.
Marc Cassivi - La Presse
Le film de Manon Briand est truffé d'idées intéressantes (...). Mais sa partition (...) reste hésitante. (...) Ni franche comédie romantique ni franche comédie policière, entre réalisme et fantaisie, (...) LIVERPOOL ne choisit jamais véritablement son camp.
John DeFore - The Hollywood Reporter
Briand and her cast don't take any of this too seriously (...). But nobody told composer Ramachandra Borcar, whose Bernard Herrmann-like score places a blanket of seriousness atop the perky action.
Manon Dumais - Voir
(...) LIVERPOOL navigue allègrement entre la comédie romantique, la comédie policière et la comédie sociale. (...) Manon Briand s’acquitte habilement de sa tâche (...). Toutefois, plusieurs scènes tombent à plat en raison de la faiblesse de l’interprétation.
Mathieu Séguin-Tétreault - Séquences
Avec sa narration en voix-off qui répète ce que l'image dit déjà, son montage clinquant, ses cadrages alambiqués (...), ce "film d'auteur" affecté et impersonnel s'écarte de la belle mouvance du cinéma québécois (...) et révèle les limites d'une cinéaste.