É.-U. 2012. Aventures de Simon West avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Yu Nan. Des mercenaires américains tentent de mettre en échec les terroristes qui ont intercepté le convoi d'une carte électronique permettant de localiser un entrepôt de plutonium. Suite à numéros d'un succès misant sur la nostalgie des super-mâles. Réalisation musclée et sans temps mort. Interprétation sans nuance. (sortie en salle: 17 août 2012)
Des mercenaires américains tentent de mettre en échec les terroristes qui ont intercepté le convoi d'une carte électronique permettant de localiser un entrepôt de plutonium. Suite à numéros d'un succès misant sur la nostalgie des super-mâles. Réalisation musclée et sans temps mort. Interprétation sans nuance. (sortie en salle: 17 août 2012)
Deux ans après le succès inattendu de THE EXPENDABLES, l'effet de surprise causé par l'alliance d'un "sextet" de super-mâles du cinéma d'action des années 1980 (Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenneger en tête) a disparu. D'où la nécessité, visiblement comprise par le tâcheron Simon West (CON AIR, LARA CROFT - TOMB RAIDER), de compenser à l'heure du deuxième épisode par une réalisation plus musclée, qui fait débouler l'intrigue sans temps mort. En revanche, le scénario à numéros, aux ellipses abruptes et aux retournements commodes, rappelle cruellement les limites de cet exercice de rhétorique belliqueuse qui rejoint celui prôné aux États-Unis par l'aile droite du parti républicain. L'interprétation se teinte d'une ironie discrète qui ne semble pas à la portée de tous les cerveaux mis à contribution devant et derrière la caméra.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Ce 2e volet est un plaisir coupable. On a bien sûr une intrigue des plus primaire avec un méchant suffisant. Mais les «has been» sont plutôt sympathiques, l'ironie est là, les scènes d'action sont viscérales sans être encombrées d'effets spéciaux numériques et il y a un combat finale entre Stallone et Van Damme, confrontation qu'on n'aurait jamais pu avoir dans les années 80 et début 90. Bref, on s'amuse.
J'attribue à ce film la Cote