Fr. 2012. Comédie sentimentale de Anthony Marciano avec Max Boublil, Alain Chabat, Mélanie Bernier. Un aspirant musicien est entraîné dans une folle virée par son futur beau-père, un quinquagénaire qui a quitté son épouse pour vivre ses rêves d'adolescent. Thèmes connus traités avec fraîcheur et légèreté. Mélange hilarant d'humour potache et de dérision. Rythme soutenu. Habillage visuel joyeusement bariolé. Interprétation jouissive. (sortie en salle: 17 mai 2013)
Un aspirant musicien est entraîné dans une folle virée par son futur beau-père, un quinquagénaire qui a quitté son épouse pour vivre ses rêves d'adolescent. Thèmes connus traités avec fraîcheur et légèreté. Mélange hilarant d'humour potache et de dérision. Rythme soutenu. Habillage visuel joyeusement bariolé. Interprétation jouissive. (sortie en salle: 17 mai 2013)
Adaptant à la française l'humour potache et irrévérencieux des Farrelly et Apatow, ainsi que le filon des amitiés viriles à la I LOVE YOU, MAN, Anthony Marciano et son coscénariste, l'humoriste Max Boublil, ont concocté une comédie régressive franchement hilarante sur la peur de l'engagement, la poursuite des rêves et les mirages du vedettariat. Armés d'un joyeux sens de la dérision, les auteurs multiplient les gags prenant à partie certaines célébrités, qui se prêtent au jeu avec un bel abandon. La vulgarité règne, mais dans une bonne humeur qui évite la plupart du temps les dérapages. Enfin, le dénouement s'avère satisfaisant dans sa manière politico-ludique d'exploiter les clichés de la comédie sentimentale. Le nouveau venu Marciano insuffle un bon rythme à l'affaire et son habillage visuel bariolé ne manque pas d'éclat. Mais l'énergie du film doit beaucoup à la performance déchaînée d'Alain Chabat (SUR LA PISTE DU MARSUPILAMI), qui forme un duo irrésistible avec le gentiment décalé Boublil. Bien que reléguées au second plan, Sandrine Kiberlain et Mélanie Bernier ménagent elles aussi de belles surprises comiques au spectateur.
Texte : Louis-Paul Rioux
Manon Dumais - Voir
Avec sa trame romantique qui passe rapidement au second plan au profit de l’amitié entre ces deux adulescents (...), ce film sans prétention évoque les comédies de Judd Apatow en mode moins irrévérencieux. (...) Boublil [est la] révélation du film.
Thomas Sotinel - Le Monde
Les auteurs (...) jureront sûrement qu'ils n'ont pas voulu dire que si les hommes se comportent comme des nourrissons pubères, c'est à cause des femmes qui ne les comprennent pas, mais c'est pourtant ce que l'on voit et entend à l'écran.
Nadia Roch - Ciné-Feuilles
Excepté le langage cru (...), quelques scènes sont franchement drôles. Alain Chabat (...) est convaincant dans ce rôle de vieux cynique. L'interprétation de Max Boublil en rêveur naïf est touchante. Ce film, sans prétention, permet de passer un moment agréable.
Christophe Carrière - L'Express
(...) après un premier tiers (...) convenu, (...) LES GAMINS gagne en intérêt, porté par Alain Chabat et Max Boublil, tandem bien trouvé. (...) Mine de rien, LES GAMINS en dit assez long sur les hommes, et plutôt intelligemment, tout en légèreté et en humour.
Alain Grasset - Le Parisien
Chabat, 54 ans, est énorme dans LES GAMINS. (...) Kiberlain (...) franchement très drôle. LES GAMINS, aux dialogues ciselés et percutants, dynamités par une BO d’enfer, réservent aussi de bonnes surprises, comme le rocker Iggy Pop dans son propre rôle.