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Les Chemins de la culpabilité (The Guilt Trip)

É.-U. 2012. Comédie de Anne Fletcher avec Seth Rogen, Barbra Streisand, Adam Scott. La tension monte entre un chimiste célibataire et sa mère surprotectrice, qui l'accompagne dans son périple en voiture à travers les États-Unis pour vendre un produit de son invention. Road-movie superficiel misant sur le talent comique de B. Streisand. Thèmes effleurés. Dénouement réussi. Réalisation manquant de fantaisie. S. Rogen sous-exploité. (sortie en salle: 19 décembre 2012)

Général
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Les Chemins de la culpabilité (The Guilt Trip)

Général Général

É.-U. 2012. Comédie de Anne Fletcher avec Seth Rogen, Barbra Streisand, Adam Scott.

La tension monte entre un chimiste célibataire et sa mère surprotectrice, qui l'accompagne dans son périple en voiture à travers les États-Unis pour vendre un produit de son invention. Road-movie superficiel misant sur le talent comique de B. Streisand. Thèmes effleurés. Dénouement réussi. Réalisation manquant de fantaisie. S. Rogen sous-exploité. (sortie en salle: 19 décembre 2012)

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Andy Brewster, chimiste californien ayant inventé un produit nettoyant révolutionnaire, s'apprête à traverser les États-Unis en voiture afin d'aller le présenter à diverses grosses entreprises de commerce au détail. Première étape de son parcours: son New Jersey natal, où Joyce, sa mère surprotectrice, l'accueille avec les effusions et les attentions habituelles. Ayant secrètement retrouvé la trace à San Francisco du grand amour de jeunesse de celle-ci, Andy lui propose de l'accompagner dans son périple de 5000 kilomètres, prétextant une envie de passer du temps avec elle. Mère et fils prennent la route, mais entre les frustrations aiguës du célibataire dans l'impasse professionnelle, et les indiscrétions répétées de la veuve bavarde, le paysage a tôt fait de s'ennuager. Les règlements de comptes s'imposent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il démarre sous de joyeux auspices, ce road movie misant sur le talent comique de Barbra Streisand, devenue rare au cinéma, sous-exploite sans raison valable celui du très doué Seth Rogen, cantonné dans un rôle de faire-valoir. Le scénario par l'auteur de CRAZY, STUPID, LOVE enchaîne laborieusement les gags et quiproquos, sans jamais approfondir les enjeux. Ainsi, au-delà du ton mélancolique imprimé dans certaines scènes, dont celle, plutôt réussie, du dénouement, les thèmes abordés (la solitude, la tension mère-fils, l'impasse professionnelle, etc.) ne parviennent pas à articuler une réflexion à laquelle le film prétend visiblement. Sans relief, avec ses images cadrées au plus pressé, la mise en scène d'Anne Fletcher (27 DRESSES) manque en outre de fantaisie. La cinéaste aurait eu des leçons à tirer de ses deux vedettes.

Texte : Martin Bilodeau

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