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Les Adieux à la reine

Fr. 2012. Drame historique de Benoît Jacquot avec Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen. Les jours précédant le déclenchement de la Révolution française, à travers le regard de la lectrice de la reine Marie-Antoinette. Attrayant tableau d'époque inspiré du roman de Chantal Thomas. Caméra très mobile. Traitement un peu crispé et démodé. Excellentes interprètes. (sortie en salle: 15 juin 2012)

Général
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Les Adieux à la reine (Les Adieux à la reine)

Général Général

Fr. 2012. Drame historique de Benoît Jacquot avec Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen.

Les jours précédant le déclenchement de la Révolution française, à travers le regard de la lectrice de la reine Marie-Antoinette. Attrayant tableau d'époque inspiré du roman de Chantal Thomas. Caméra très mobile. Traitement un peu crispé et démodé. Excellentes interprètes. (sortie en salle: 15 juin 2012)

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Les Films Séville
Récompenses
Versailles, 1789. À la veille de la Révolution française, la tension monte et les intrigues se multiplient dans les couloirs du Château de Versailles. Sidonie Laborde, lectrice de la reine Marie-Antoinette, idolâtre cette dernière, sans se rendre compte, comme du reste les autres membres de la cour, que leur existence insouciante, en vase clos, a cultivé leur ignorance face au peuple en colère. Refusant de se laisser démonter par la nouvelle de la prise de la Bastille, la reine continue d'entretenir avec la duchesse Gabrielle de Polignac, qui exploite éhontément l'affection de la monarque, une relation tissée d'ambiguïtés. Mais en réalisant l'ampleur de la grogne populaire, les courtisans, pris de panique, quittent Versailles. Et lorsque la foule chauffée à blanc atteint enfin les grilles du château, Marie-Antoinette implique Sidonie dans son plan de fuite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Grand spécialiste des films intimistes sur l'enfermement psychologique et l'isolement au féminin, le Français Benoît Jacquot (LES AILES DE LA COLOMBE, LA FILLE SEULE, VILLA AMALIA) signe avec LES ADIEUX À LA REINE une oeuvre en demi-teintes, attrayant tableau d'époque dans lequel chaque personnage est prisonnier de son rôle, de ses sentiments, de son rang. La caméra très mobile, qui multiplie les longs travellings dans les couloirs de Versailles, semble capter l'Histoire en mouvement. Mais le parti-pris stylistique, anti-académique, ce qui se défend, d'une modernité un peu datée, ce qui s'explique moins bien, laisse sentir dans chaque plan l'intervention un brin crispée du cinéaste. Par leurs styles de jeu légèrement différents - émotif pour Diane Kruger, cartésien pour Virginie Ledoyen, distancié pour Léa Seydoux -, les trois actrices parviennent à rester naturelles au sein d'une distribution qui déclame parfois comme au théâtre.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

1789, année érotique pour Benoît Jacquot

Léa Seydoux [passe] insensiblement (...) d'un état à l'autre. Un moment, elle croit être l'un des personnages les plus importants du royaume (...). L'instant d'après, elle se rend compte qu'elle [n']est [qu'un] jouet (...) et sa physionomie redevient celle d'une très jeune fille.

Adieux à la reine, Les Benoît Jacquot

Ambiance fin de reine

LES ADIEUX À LA REINE est un formidable reportage sur la panique qui saisit les tout puissants au soir soudain de leur déchéance. Une débâcle misérable et mesquine, assez jubilatoire par sa mise en scène cruelle et crépusculaire.

Adieux à la reine, Les Benoît Jacquot

État de grâce

Le film est passionnant parce qu'il saisit le mouvement de l'Histoire en lui collant aux chausses sans faire de lyrisme pompeux. Le film est moderne (...). Le film est magnifique (...). Le film est touchant parce que tous les comédiens (...) y sont à leur juste place.

Adieux à la reine, Les Benoît Jacquot

Palpitant et gracieux

Benoît Jacquot n’a pas son pareil pour transformer en spectacle palpitant et gracieux ce petit théâtre machiavélique du désir et de ses détours. Il réussit cette fois à le projeter dans un paysage tout aussi chaotique mais plus ample. La collision est fracassante.

Adieux à la reine, Les Benoît Jacquot

Naufrage et vertiges à Versailles

LES ADIEUX À LA REINE est un film virtuose et majestueux. (...) En grande partie tourné à Versailles, le film met en valeur les décors d’une manière très moderne, profitant d’un faste tenu à distance, à la limite d’une certaine froideur (...). Un éblouissant coup de maître.

Adieux à la reine, Les Benoît Jacquot

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